Thyroide Traitement pour le meilleur soin de Hashimoto (2/2)

Cet article est la suite du premier article sur le traitement de la thyroide dans le cas particulier de la thyroïdite de Hashimoto.

Thyroide traitement : Retrouvez dans la première partie de l’article les différents examens que vous proposera votre médecin si vous avez la thyroïdite de Hashimoto. Dans cette première partie également les diagnostics complémentaires à réaliser chez différents professionnels de santé pour identifier les autres maladies connexes à Hashimoto.

La deuxième partie de l’article, qui se trouve ci-dessous, aborde à plus proprement parlé les traitements de la thyroide. C’est à dire la supplémentation thyroïdienne, que peux vous prescrire votre médecin suite aux examens.

Puis nous passerons en revue les (parfois fausses) bonnes idées de « traitements alternatifs » malheureusement souvent trop bien référencés sur le net. Certains de ces traitements alternatifs peuvent en effet aggraver votre maladie.

Quel traitement pour la thyroide quand on est Hashimoto?

Traitement de l’hypothyroïdie par la médecine allopathique

Dans le cas de la maladie de Hashimoto, votre thyroïde ne peut plus remplir pleinement son rôle car elle est en permanence attaquée par votre système immunitaire. La première approche est médicamenteuse. Dans la majeure partie des cas, le traitement consiste à apporter le complément d’hormones que votre thyroïde ne peut plus produire.

  • le plus fréquemment, ce sont des hormones de synthèse. Elles agissent exactement comme le feraient les hormones naturellement produites par l’organisme si celui-ci fonctionnait normalement.
  • C’est la thyroxine (T4) qui est la plus imitée. La lévothyroxine sodique est proposée en comprimés à prendre chaque jour. Sans modification significative de votre hygiène de vie et traitement de toutes les autres affections liées à votre situation, vous aurez besoin de ce traitement à vie.
  • Dans certains cas, on peut prescrire une supplémentation en T3.

Les « traitements » allopathiques de la thyroide visent à se substituer à votre thyroïde défaillante en fournissant les hormones que la thyroïde ne sécrète plus. Ces traitements n’ont donc pas pour but de réparer la thyroïde ni d’éviter sa destruction. Ce sont des béquilles indispensables, mais pas des traitements à proprement parler.

Les chercheurs constatent que la prise de levothyroxine seule ne fait pas baisser les taux d’auto-anticorps [89]. Donc ce traitement ne « soigne » pas à proprement parler votre thyroïde. Ce n’est pas un bouclier qui vient parer l’attaque, ni un traité de paix signé avec vos anticorps et lymphocytes.

Des voies de traitement en sont encore au stade de la recherche [72].

Actuellement, on remplace juste votre vraie thyroïde par une « fausse thyroïde » chimique. La médecine allopathique ne traite donc pas vraiment la thyroïdite, c’est à dire le dérèglement du système immunitaire à l’origine de la destruction de votre thyroïde. Elle traite uniquement l’hypothyroïdie qui résulte de la thyroïdite, elle parvient à la contenir, à la contrôler en partie.

Suivi médical

Etant donné que vos hormones thyroïdiennes ne sont plus produites par la thyroïde mais sont fournies quotidiennement par une supplémentation chimique, vous aurez besoin d’un bilan thyroïdien régulier pour vérifier que le dosage du médicament est adapté. Les besoins de l’organisme sont susceptibles de varier en fonction de l’âge, de la grossesse, de l’évolution de votre capacité d’absorption intestinale.

La fréquence du bilan dépendra donc de vos situations de vie mais aussi de votre degré de stabilisation.

Etes-vous obligée de prendre un traitement pour la thyroide si vous avez Hashimoto?

Si votre Hashimoto est bien installée, vous avez besoin d’un traitement. En fait, si votre TSH est supérieure à 2mUI/L, c’est que vous avez besoin d’un traitement. Ceci vaut sauf cas particulier (car il y a toujours des cas qui s’écartent de la moyenne…).

Beaucoup de femmes qui cherchent des solutions pour soigner leur inflammation sont tentées de ne pas prendre de Levothyrox ou de l’arrêter prématurément parce qu’elles pensent que leur démarche pour soigner leurs problèmes de fond (les causes de Hashimoto) vont aboutir rapidement. De plus les doutes légitimes émis par les associations de malade sur la qualité de la nouvelle formule du médicament ont malheureusement amplifié cette tendance.

C’est une erreur! S’il vous plaît, ne faites pas cela. Vous vous feriez du mal. Si votre corps manque, ne serait-ce qu’un peu de T3 et de T4, de nombreux processus biologiques vont se mettre à fonctionner au ralenti. Est-ce réellement intelligent de digérer moins bien vos aliments? de débrancher la production et l’entretien de vos cheveux ? parce que l’effort est concentré sur les processus vitaux. Arrêter ou ne pas prendre votre traitement ne vous aidera en rien à guérir plus vite, bien au contraire.

Les différents traitements de la thyroide sont-ils adaptés pour Hashimoto?

Thyroide – traitements inadaptés en cas de d’insuffisance (ou dérèglements) des surrénales

Dans la plupart des cas, les effets secondaires de la prise de levothyroxine sont liés à l’absence de traitement préalable de l’insuffisance surrénale ou de la « fatigue surrénale » (très fréquente [52,55]). Or, dans le cas de l’insuffisance surrénale, il est clairement indiqué dans la notice du Levothyrox [104] qu’il faut la soigner en premier lieu. Quand à L-THYROXINE SERB, la notice [46] indique qu’en cas de dysfonctionnements cortico-surrénaliens au sens large (et pas uniquement l’insuffisance surrénale), ceux-ci doivent être traités avant de commencer le traitement par lévothyroxine. En effet, la prise de lévothyroxine peut dans ce cas entraîner une insuffisance surrénale aiguë.

En conclusion, tout dérèglement constaté dans votre cycle du cortisol (test salivaires en 4 prélèvements sur une journée) doit être traité avant la supplémentation.

Malheureusement, 99% des médecins français ignorent ces informations cruciale. Il est donc de votre propre responsabilité de suivre un parcours de soin qui ne vous rendra pas plus malade que vous ne l’étiez au départ. Pour cela je vous recommande vivement de réaliser un test salivaire du cycle du cortisol avant de démarrer votre supplémentation. Avec les résultats de ce test et en montrant à votre médecin les indications des notices des médicaments, il sera obligé de regarder le sujet.

Thyroide – traitements inadaptés en cas de troubles digestifs

Les causes de la maladie de Hashimoto sont différentes d’une personne à l’autre. Chez les personnes atteintes de troubles digestifs, les causes de leur auto-immunité peuvent être renforcées par certains excipients des traitements. Donc tous les traitements disponibles pour pallier à l’hypothyroïdie ne seront pas nécessairement adaptés pour votre maladie de Hashimoto en particulier.

Le Levothyrox est le médicament que les médecins prescrivent souvent en première intention. Ce traitement convient bien à la majorité des personnes. Dans la plupart des cas, les patientes qui se sentent mal avec ce traitement, ont en fait des troubles digestifs, qu’elles ignorent souvent elles-même.

Téléchargez le quizz gratuit pour connaître les signes corporels indicateurs de troubles digestifs.

En fonction de la nature de vos troubles digestifs (stéatose, hypochlorhydrie, SIBO, dysbiose, infection [35], etc…) ou bien dérèglement du système immunitaire (IGG), il sera plus ou moins facile de vous équilibrer avec l’un ou l’autre des traitements alternatifs au Levothyrox.

Les atteintes au niveau du foie notamment, réduisent la capacité du corps à convertir l’hormone T4 en hormone T3. De plus en plus de patientes ont donc besoin d’une double supplémentation à la fois en T4 et en T3 [78].

Tableau récapitulatif pour les malades de la thyroide – traitement selon santé de votre foie et le risque d’ostéoporose

Voyons donc déjà dans quels cas les traitements thyroïdiens pourraient être inadaptés à votre Profil Hashimoto et dans quels cas ils pourraient renforcer le mal. Vous pourrez ainsi les choisir en connaissance de cause et vous éviter de jouer à la devinette.

Notez qu’en l’absence de données, le tableau présente une vision très sécuritaire. Les sources citées renvoient à des études réalisées avec des doses supérieures d’excipients à celles présentes dans le médicament. Dans la plupart des cas, les très faibles quantités d’excipients des médicaments pourraient ne pas être suffisantes pour créer les effets négatifs indiqués dans le tableau. Mais il n’y a pas d’études publiques permettant d’affiner l’analyse, raison pour laquelle je publie ce récapitulatif d’hypothèses plausibles.

Prenez donc ce tableau comme un guide permettant de réduire votre risque d’erreur et d’errance médicale. Je ne peux pas inventer des données qui n’existent pas. Mon entreprise n’a pour l’instant pas les moyens de réaliser les études indépendantes en partenariats avec des CHU sur ce sujet.

Ces précautions oratoires dites, je suis intimement persuadée que vous trouverez bien plus rapidement le supplément thyroïdien qui vous convient en tenant compte des éléments du tableau suivant. C’est ce que j’observe auprès de mes clientes et des nombreuses personnes avec qui j’échange sur les réseaux sociaux.

médicamenthormonestoxiques, risque plausible* pour le foie si variant MTHFRPB conversion T4->T3
si foie malade
risque plausible* sur l’ostéoporose
Levothyrox NFT4 de synthèsehypothèse de présence d’impureté médiatisée, mais non démontrée scientifiquement [12] [54]

traces [106]
ouiacide citrique* [45]

+ effet secondaire connu si supra-dosé [501]
EuthyroxT4 de synthèsetraces [106]ouieffet secondaire connu si supra-dosé [501]
L-Thyroxin Henning®T4 de synthèsetraces [106]ouieffet secondaire connu si supra-dosé [501]
TCAPS /TIROSINTT4 de synthèsen.c.ouieffet secondaire connu si supra-dosé [501]
ThyrofixT4 de synthèsetraces [106]ouieffet secondaire connu si supra-dosé [501]
CynomelT3 de synthèseautres données non disponiblesnon (mais doit être pris en complément d’un médicament T4)effet secondaire connu si supra-dosé [501]
EuthyralT4 et T3 de synthèseautres données non disponiblesnon
sous réserve que la proportion T4/T3 du médicament soit adaptée à votre cas
effet secondaire connu si supra-dosé [501]
L-thyroxine SerbT4 de synthèsetraces [106]
propylèneglycol [70]
effet secondaire connu si supra-dosé [501]
Armour ThyroïdT4 et T3 naturelledioxyde de titane

autres données non disponibles
non
sous réserve que la proportion T4/T3 du médicament soit adaptée à votre cas
effet secondaire connu si supra-dosé [501]
Tableau récapitulatif pour un meilleur choix des suppléments thyroïdiens – effets plausibles liés au principe actif et aux procédés de fabrication

Tableau récapitulatif pour les malades de la thyroide – traitement à choisir selon état du système digestif

médicamentexcipients
(quantités inconnues*)
effet plausible sur le SIBOintolérance
(IGG, IGE ou microbiote)
PB assimilation plausibles en cas d’hypochlorhydrie de l’estomac
Levothyrox NFAcide citrique anhydre, Amidon de maïs, croscarmellose sel de Na, Gélatine, Magnésium stéarate, Mannitol.oui*
maïs, mannitol

à voir en fonction de votre type de SIBO
maïs, mannitol

croscarmellose (rare) [284]
légèrement réduit par la présence d’acide citrique (mais quantité* faible…)
impact faible [34]
EuthyroxAmidon de maïs, Croscarmellose sel de Na, Gélatine
Lactose monohydrate, Magnésium stéarate
oui*
maïs, lactose

à voir en fonction de votre type de SIBO
maïs, lactose

croscarmellose (rare) [284]
important [29,41]
L-Thyroxin Henning®Amidon de maïs,
Amidon de maïs gélatinisé,
Cellulose microcristalline, Carbonate de sodium, Thiosulfate de sodium,
Silice, Huile de ricin hydrogénée
oui*
maïs

indirectement
huile de ricin irritante pour la paroi intestinale
maïs
ricin
important [29,41]
TCAPS /TIROSINTGlycérine, Gélatine, Eauoui*
glycérine (effet léger « tamponné » par la gélatine)
moindre [47, 78]
ThyrofixCellulose, Croscarmellose sodique, Silice colloïdale, Cellulose microcristalline, Magnésium stéaratenoncroscarmellose (rare) [284]important [29,41]
TsoludoseGlycérol (=glycérine) [285]oui*
glycérine
nonimportant
CynomelAcide stéarique, 
Amidon de blé, Calcium sulfate dihydrate, Gélatine, Saccharose, Talc
oui*
blé
Saccharose
bléimportant [29,41]
EuthyralAmidon de maïs, Croscarmellose sel de Na, Gélatine, Lactose monohydrate, Magnésium stéarateoui*
Lactose
Maïs
Lactose
important [29,41]
L-thyroxine SerbPropylèneglycol [xx]
Ethanol à 95 %, ricin huile hydrogénée polyoxyéthylénée
oui*
Propylène glycol

indirectement
huile de ricin irritante pour la paroi intestinale
ricinimportant [29,41]
Armour ThyroïdCalcium stearate, Dextrose, microcrystalline cellulose, glycolate d’amidon de sodium
opadry blanc (=alcool polyvinylique, dioxyde de titane, macrogol 3350, talc)
oui*
glycolate d’amidon de sodium
important [29,41]
Tableau récapitulatif pour un meilleur choix de supplémentation thyroïdienne – effets plausibles liés aux excipients

*Dans la plupart des cas, on ne peut pas savoir avec certitude si on atteint ou non les valeurs seuil qui produisent les effets. Premièrement, il n’existe pas toujours d’études dans la littérature scientifique pour les faibles quantités mises en jeu. Deuxièmement, les fabricants ne donnent aucune indication des quantités des différents excipients. On peut juste savoir que la dose quotidienne est inférieure au poids du comprimé. Mais globalement, il n’est donc pas possible d’affirmer ou d’infirmer que tel ou tel effet peut se produire.

Par exemple, cette étude [6] montre l’impact du mannitol sur le SIBO avec une quantité de 10g, or les comprimés Levothyrox NF pèsent 0,1g. Ne pas prendre de Levothyrox NF (mais un autre substitut adapté) pendant votre protocole de traitement du SIBO est donc une mesure de prudence.

Dernière remarque. Il existe de part le monde des traitements adaptés pour les différents profils, mais tous ces traitements ne sont pas disponibles en France. Certaines personnes seront donc obligées de faire du tourisme médical et d’avoir des amis à l’étranger pour pouvoir se supplémenter de manière régulière avec la spécialité thyroïdienne adaptée.

Le rejet des hormones de synthèse

Dans de très rares cas, c’est globalement le fait que l’hormone soit de synthèse qui pourrait être responsable d’un rejet par le corps. Le corps rejetterait le principe même d’une supplémentation. Pour en savoir plus sur ce sujet, vous pouvez regarder une conférence du Dr. Wetchoko (le sujet est traité en toute fin de la conférence). Je n’approfondirai pas ce cas très rare dans cet article car il s’agit d’un sujet sur lequel les données scientifiques manquent. Seuls des médecins très spécialisés ayant réussi à se forger une expertise par la pratique de ces cas « hors normes » seront susceptibles de vous aider.

Thyroide, un traitement par le Levothyrox aggrave-t-il la maladie ?

NON

Ce n’est pas à cause du traitement substitutif en hormones thyroïdienne que vous avez une inflammation auto-immune.

A la marge, certaines personnes peuvent être particulièrement sensibles à un excipient du médicament (lactose, mannitol, etc…). Mais les quantités sont faibles donc ne sont pas à elles seules responsables de l’état inflammatoire généralisé en cas d’intolérance alimentaire. L’intolérance à l’excipient n’est certainement pas la première piste à creuser lorsque vous voulez réduire votre inflammation auto-immune. Vous avez probablement beaucoup d’autres « gros » sujets à traiter avant.

Cependant elles peuvent être un facteur contributif, d’où l’intérêt de prendre un traitement de l’hypothyroïdie que vous tolérez bien. J’ai mis des recommandations pour bien choisir sa formulation de supplément au départ dans le tableau du paragraphe précédent afin que les personnes qui ne sont pas encore supplémentées puissent choisir au mieux dès le départ.

De plus, lorsque vous aurez avancé dans vos recherches, vous pourrez être amenée à changer de traitement pour pouvoir soigner certaines causes de votre Hashimoto (SIBO, infection, etc…). Car le mal à tuer se nourrit peut-être de vos excipients…et des petites quantités peuvent lui permettre de survivre malgré des traitements antibiotiques adaptés.

Existe-t-il des alternatives au traitement allopathique de la thyroide?

Beaucoup d’abonnées me demandent s’il existe des alternatives « naturelles » au Levothyrox. Oui en théorie, on peut toujours faire « à l’ancienne » en récupérant des hormones animales. C’est pourquoi, j’ai mentionné Armor Thyroid dans el tableau ci-dessus.

Par ailleurs, les « traitements » pour « booster » la thyroide que vous trouvez sur internet sont en général mauvais et totalement inadapté pour la thyroïdite de Hashimoto. Ils ne remplacent absolument pas la supplémentation en lévothyroxine. Et j’en déconseille de toute façon l’usage, même en complément des hormones thyroïdiennes.

Par contre, l’analyse fine de votre profil Hashimoto pourra vous mettre sur la piste des raisons pour lesquelles votre traitement allopathique ne vous convient pas.

Au cas par cas, je peux vous donner les informations scientifiques sur lesquelles vous baser pour demander à votre médecin un changement de traitement (L-Thyroxine, TCAPS, Thyrofix, Cynomel, etc…) ou des moyens de freiner l’effet balancier dans lequel vous vous trouvez ➽ Réservez votre consultation de recherche privée. Je ne prescris aucun traitement. Mais je peux en revanche vous donner les informations utiles vous permettant de prendre des décisions éclairées…qui peuvent parfois consister à faire 100km de plus pour un premier rdv pertinent quitte à être suivie ensuite en visio.

Même si vous n’avez pas de « symptômes à proprement parlé, je vous recommande tout de même de remplir le quizz gratuit.qui vous mettra sur la voie.

Faut-il attendre que la thyroide se détraque pour prendre le traitement?

Il existe plusieurs situations où les médecins sauront que vous avez la thyroïdite de Hashimoto mais ne feront rien:

  1. la thyroïdite est détectée suite à un test de routine, par exemple après une grossesse. Mais si votre TSH n’est pas supérieure à 4. Ils vous recommanderont d’attendre.
  2. si vous avez pris les devant parce que vous êtes un profil à risque et avez fait votre dosage d’anticorps thyroïdiens.
  3. vous avez consulté votre médecin car vous avez plein d’horribles symptômes : vertiges, irritabilité, migraine, saute d’humeur, tachycardie, etc… mais votre médecin vous dit d’attendre pour prendre un traitement car votre THS est dans les normes.

Or, il est urgent de profiter de cette énorme opportunité d’un diagnostic amont pour inverser le cours de votre sabotage biologique. Vous pouvez remettre votre corps sur les rails.

En effet, moins vos organes sont détraqués, moins il y a de cercles vicieux dans votre organisme. Pensez aussi que certaines solutions nécessiteront des changements dans votre vie qui ne se font pas non plus d’un claquement de doigt!

Même si votre diagnostic de la thyroïde est 100% OK et que les médecins ne font rien…agissez ! En général, des tests de votre microbiote intestinal non sélectifs, de votre cycle de cortisol et de certaines carences donneront déjà un premier aperçu ce ce qui est en train de se détraquer dans votre organisme. Il s’agira ensuite d’affiner ce diagnostic en fonction de la manière dont vous réagissez à diverses interventions ciblées sur votre mode de vie.

Thyroide, quel traitement lorsqu’on combine plusieurs pathologies ?

Si vous avez plusieurs pathologies thyroïdiennes, en général une maladie prédomine sur l’autre. Certaines causes peuvent même être communes à plusieurs pathologies! Hashimoto et Basdeow (Grave) participent du même terrain auto-immunitaire. Les actions de fond à mener pour investiguer le terrain inflammatoire sont donc les mêmes. Au delà de cette investigation sur les causes de votre inflammation, il faudra utiliser un traitement allopathique de l’une ou l’autre des maladies.

Si vous avez Basedow+Hashimoto et que Hashimoto prédomine, vous aurez besoin d’une supplémentation adaptée à votre niveau d’hypothyroïdie.

Basedow prédomine sur Hashimoto

Si Basedow prédomine sur Hashimoto, vous aurez dans ce cas le traitement pour Basedow, à savoir

  • des médicaments anti-thyroïdiens de synthèse qui visent à empêcher la glande thyroïde de produire des hormones puisqu’elles sont déjà présentes en excès.
  • traitement à l’iode radioactif, en cas de nodules hyper-secrétants ou de cellules persistantes d’un cancer. L’iode radioactif va détruire certaines cellules thyroïdiennes
  • La chirurgie n’est envisagée qu’en cas de récidive ou de désir de grossesse

Thyroide traitement des nodules ou goître à l’iode radioactif

Le traitement à l’iode radioactif peut parfois s’avérer un indispensable et est efficace sur les goitres en cas de maladie de Hashimoto [43].

Cependant, l’iode en général contribue à entretenir la maladie de Hashimoto. Dans le cas particulier de cette maladie de la thyroïde, l’optimal est d’être en « carence légère » en iode (selon la classification des standards labo). Il est connu qu’un taux d’iode « normal » accroît l’inflammation auto-immune des Hashimoto.

  • si votre iodurie sur 24h est <55µg/L = carence sévère, alors vous devez maintenir (voir augmenter) une supplémentation en prise quotidienne constante. Evitez toutefois les gros repas très iodé. Une ou deux huîtres plaisir ça passe…3 douzaines, il vaut mieux éviter… Préférez un apport quotidien uniforme via une supplémentation dosée par votre médecin.
  • si votre iodurie est supérieure à 100µg/L => vous devez faire la chasse à l’iode de votre alimentation.
  • si votre iodurie sur 24 est entre 55 et 100, c’est parfait, ne touchez à rien.

Si vous avez eu besoin d’un traitement à l’iode, voici quelques conseils qui faciliteront votre rétablissement:

  1. Boire…En effet, une grande partie de l’activité administrée est éliminée par les voies naturelles durant les heures ou les premiers jours (parfois les semaines) suivant l’administration des substances radioactives. On estime qu’environ 84 % de l’iode 131 est éliminé via les urines des 5 premiers jours (voir publi ci-dessous)
  2. doser votre sélénium et éventuellement vous supplémenter. Sélénium sérique : 60-120 µg/L – Sélénium urinaire : 10-50 µg/L – Supplément possible : Selenomethionine (150 µg/jour sans augmenter l’apport alimentaire) + une source de vitamine E (huile crue…) Contre-indications (non-exhaustives) : diabète type 2,insulino-résistance, cholestérol… => des restrictions sur la durée de cure s’appliquent => à voir avec votre médecin
  3. Régime strict sans iode tant que vous ne vous sentez pas mieux pour ne pas remettre chaque jour un jeton dans la machine…

Enfin, sachez que la thyroïdite de Hashimoto avec une sTg élevée sont des facteurs prédictifs négatifs pour le succès du traitement par ablation des résidus d’iode radioactif à faible dose [77].

Thyroide traitement chirurgical des maladies

Le besoin de chirurgie thyroïdienne lorsqu’on a la maladie de Hashimoto peut devenir nécessaire en cas de développement d’un cancer de la thyroïde

  • nodules cancéreux en progression constante
  • goître ou nodule qui empêche de respirer
  • Basedow prédominant sur Hashimoto, qui résiste au traitement médicamenteux ou en cas de récidive

Selon votre situation, votre chirurgien pratiquera l’une des interventions suivantes:

  • thyroïdectomie totale (toute la glande thyroïde) ou quasi totale (un gramme est laissé sur chaque lobe) 
  • thyroïdectomie subtotale : une petite partie de tissu thyroïdien est préservée
  • lobectomie : un lobe thyroïdien seulement est retiré
  • nodulectomie : retrait sélectif de la seule partie de la thyroïde qui est affectée

En compléments de la chirurgie, il est possible d’utiliser l’iode 131 pour éliminer de possibles résidus thyroïdiens.

Certains cancers localisés peuvent aussi être traités par radiochirurgie ( CyberKnife)

Thyroide traitements proposés par les médecines douces : peuvent-ils aider au bon fonctionnement de la thyroïde?

Le traitement des causes et conséquences de Hashimoto par d’autres professionnels de santé

De nombreuses disciplines de santé autres que la médecine allopathique peuvent apporter des réponses aux causes de votre trouble de la thyroïde. La principale difficulté est qu’il n’y a pas de parcours de soin préétabli.

Si vous voulez y voir clair sur les professions de santé susceptibles de vous aider dans votre cas, inscrivez-vous pour recevoir mon prochain livre. Ce livre vous renseignera exactement sur les professionnels de santé pertinents en fonction de votre cas. J’y détaille aussi ce qu’il faut leur apporter comme éléments (analyses, « discours » à avoir à propos de vos symptômes et de la maladie), pour qu’ils puissent vous prendre en charge de manière cohérente. Ce livre est un véritable parcours de soin transdisciplinaire et personnalisable à votre cas que vous ne trouverez nulle part ailleurs. Sans ce guide, vous risquez de naviguer entre les professionnels de santé qui n’ont pas de vision globale.

Savez-vous que certains Hashimoto se soignent chez le dentiste? Parfois une infection dentaire non-détectée peut être la cause de votre Hashimoto.

La médecine allopathique a bien sûr un rôle à jouer dans l’éventail des soins de la thyroïdite de Hashimoto. Mais votre médecin généraliste de pourra pas jouer le rôle de chef d’orchestre pour vous débarrasser de vos symptômes et réduire votre inflammation car il n’a pas été formé pour ça. C’est à vous de prendre les rennes de votre vie.

Thyroide traitement médical insuffisant pour éliminer les symptômes de Hashimoto.

Les symptômes des maladies auto-immunes de la thyroide sont pléthores, mais certains ne sont pas du tout étudiés. Ces dernières années, les symptômes persistants au traitement thyroïdiens ont fait l’objet d’une attention plus importante du fait de plaintes répétées des malades [21].

La principale difficulté est la reconnaissance des symptômes, en particulier par les premières concernées. Les femmes ont tendance à accepter trop de choses. Elles pensent que c’est normal d’être fatiguée, que c’est l’âge. Quand elles ont des vertiges, on leur dit que c’est rien, que c’est le stress ou que vous êtes hypocondriaque et qu’il ne faut pas s’inquiéter.

Bien-sûr tous ces symptômes ont bien des causes, et une première étape consiste à identifier ces causes. Vous trouverez dans guide gratuit « Domptez Hashimoto » , un quizz permettant de remonter aux causes particulières à votre cas de 8 symptômes fréquents de Hashimoto

➽ Téléchargez le guide gratuit « Domptez Hashimoto » .

La liste des symptômes étant très longue et certains symptômes pouvant être catégorisés dans la catégorie « inconfort » (transpiration excessive, etc…), je suis en train de rédiger un ouvrage beaucoup plus complet où vous trouverez des solutions pour plus de 40 symptômes possibles de la thyroïdite de Hashimoto. Cliquez ici pour pré-commander votre livre.

Quels compléments alimentaires choisir pour soigner la thyroïdite de Hashimoto?

D’une manière générale, il n’y a rien à prendre pour votre thyroide, car plus cet organe est au repos, moins il est détruit par l’inflammation. Par contre de nombreux compléments peuvent être utiles pour

  • soulager vos symptômes de la maladie de Hashimoto
  • améliorer la santé de vos organes en particulier de votre barrière intestinale
  • vous permettre une meilleure gestion du stress et retrouver un cycle sain du cortisol
  • soigner naturellement certaines infection (Blastocystis, H. Pilory, etc…)

Il n’y a pas de liste de suppléments universels prêts à l’emploi car c’est évidemment quelque chose à voir au cas par cas.

En répondant au quizz du guide gratuit « Domptez Hashimoto » , vous pourrez avoir une meilleure idée de ce qui pourrait être plus adapté pour vous. Sélénium, zinc ou magnésium…berbérine ou cumin noir, nigelle ou ashwaganda : ils vous feront du bien ou du mal selon votre cas.

Thyroide, traitement par les compléments alimentaires « pour la thyroïde » : attention vigilance !

Les suppléments alimentaires viennent généralement en complément du traitement allopathique classique.

Je vous invite toutefois à la plus grande prudence sur tous les traitements de médecine douce et en particulier sur les suppléments proposés pour « le bon fonctionnement de la thyroïde ». Hashimoto n’est pas une maladie de la thyroïde à l’origine!!

Certains suppléments peuvent vous détraquer ou parfois empêcher une rémission. Par exemple, seule 3% « des Hashimoto sont carencées en iode. Pour toutes les autres, vous avez intérêt à réduire votre apport en iode. L’impact sur les taux d’anticorps thyroïdiens d’un régime faible en iode a clairement été montré [64]. Malheureusement, la très grande majorité des suppléments pour la thyroïde contiennent de l’iode… En effet, ça « booste » la thyroïde. Vous vous sentez momentanément mieux. Votre médecin et le fabriquant de supplément sont contents…c’est vrai leur traitement est efficace!… Mais en fait votre thyroïdite s’aggrave…

Il est par ailleurs possible que ces suppléments vous aient été recommandés par une profession médicale, y compris par les personnes que je recommande, notamment parce que vous aviez de nombreux symptômes et qu’il fallait trouver une réponse rapide et efficace et pas trop chère (donc un mix tout prêt). Par ailleurs, les médecins et endocrinologues ne sont pas formés pour soigner Hashimoto, mais surtout pour distribuer correctement la levothyroxine.

Donc oui à la médecine douce, mais pas n’importe comment. Ce n’est certainement pas avec des produits « pour la thyroïde » que vous pourrez obtenir un meilleur soin de votre Hashimoto sur le long terme. Ces compléments peuvent au mieux être utiles à un moment donné pour retrouver une vie normale si vous vous sentez épuisée, la tête dans le brouillard, etc… Mais dès que vous allez mieux, vous aurez intérêt à consacrer votre peu d’énergie retrouver à identifier des solutions meilleures sur le moyen et long terme.

Maintenant, si vous avez rempli mon quizz gratuit, vous vous êtes peut-être rendue compte que vous souffrez d’une stéatose hépatique, avez une hypochlorhydrie de l’estomac, un taux de cortisol trop bas le matin, une infection au Blastocyste, etc.. etc… et que tout cela contribue à votre Hashimoto. Alors (et seulement après avoir fait des tests en laboratoires fiables qui le confirme), vous pourrez vous tourner vers des médecines douces pour traiter telle ou telle partie de vos problèmes. Je vous recommande dans ma formation des suppléments qui me paraissent avoir un bon rapport qualité prix et que vous pouvez acheter en France. Je récapitule aussi les excipients des formulations afin que vous puissiez rapidement savoir si un supplément convient à votre profil ou s’il contient des substances que vous devriez éviter. Je n’ai aucun lien d’intérêt avec les fabricants de suppléments que je recommande dans la formation.

Vous trouverez aussi des suppléments indiqués dans la rubrique « suppléments » le site. Pour ces suppléments, je touche une commission en affiliation. Ce sont des produits corrects, sinon je ne les présenterais pas. Mais ce n’est pas toujours le meilleur rapport qualité-prix.

Thyroide traitement par homéopathie, est-ce efficace ?

L’homéopathie propose différentes solutions aux personnes qui souffrent de la thyroïdite de Hashimoto. Cependant, voici quelques rappels utiles pour faire un usage rationnel de l’homéopathie dans le cas de la maladie de Hashimoto.

Les effets de l’homéopathie ont fait l’objet de multiples controverses. Il n’existe pas actuellement d’études scientifiques ayant le plus haut niveau de qualité méthodologique qui atteste l’évidence de leur efficacité. Et pour tout vous dire, je n’ai pas pris le temps de creuser ce sujet en particulier De bonnes études sont parfois volontairement écartées par les décideurs médicaux pour x ou y raisons. En fait, je n’en sais rien pour l’instant.

Reste que l’homéopathie est une forme de médecine très utilisée. Voici ce qui me paraît rationnel de faire si vous êtes habituée à ce type de traitement.

En premier lieu, veillez à vous abstenir sur les traitements homéopathiques qui visent à stimuler la production naturelle d’hormones thyroïdiennes ! Les fameux traitement « pour la thyroide ». En effet Hashimoto n’est pas une maladie de la thyroïde et il n’y a aucun intérêt à stimuler la production des hormones thyroïdiennes, cela ne fait que renforcer l’attaque…

Comme le rappelle la cheffe de l’agence australienne pour la santé [234], il n’y a pas de preuve de l’inefficacité de l’homéopathie!

Une mesure de prudence, au cas l’homéopathie marche sur vous, consiste à ne pas l’utiliser à tord et à travers… Mieux vaut s’abstenir de « stimuler votre thyroïde » avec l’homéopathie.

Si vous avez identifié les causes de vos symptômes et que vous pensez qu’un traitement homéopathique peut vous aider en complément d’autres approches, pourquoi pas?

Comme vous pouvez le constater sur les fiches symptomes du guide téléchargeable , chaque symptôme peut avoir de très nombreuses causes en lien avec votre maladie de Hashimoto. Donc l’utilisation de l’homéopathie traditionnelle ne vous exonère pas d’une recherche de causes. Vous pourrez combiner l’homéopathie avec d’autres modifications de vos habitudes de vie qui ont fait leurs preuves.

Thyroide traitement par l’alimentation : réels effets ou intox?

L’alimentation joue un rôle non négligeable dans la maladie de Hashimoto. Cependant ce sujet est source d’importante confusion.

Encore une fois, Hashimoto n’est pas un problème de thyroïde mais un problème de dérèglement du système immunitaire. Vous pouvez donc oublier les listes d’aliments à éviter ou à privilégier « bons pour la thyroïde ». C’est en général pas du tout pertinent. Cela peut même être dangereux car vous avez intérêt à laisser votre thyroïde au repos. Donc les aliments qui stimulent la thyroïde (sel iodé, algue, etc…) excitent l’inflammation et accélèrent la destruction de votre thyroïde [64].

De très nombreux mythes sont répandus sur la toile. Par exemple, il faudrait éviter les aliments « goitrogènes » et de façon générale :les crucifères (les choux), le soja, les arachides…

Dans la pratique tout aliment a pour votre organisme des bénéfices et des inconvénients en fonction d votre situation : excès ou carences en certains nutriments, contribution à une flore équilibrée ou au contraire à son déséquilibre, contribution au maintien de l’énergie dans la durée (temps de digestion) ou à la satiété rapide, impact sur votre cycle hormonal féminin, inocuité ou au contraire capacité à déclencher une réponse immunitaire si un fragment mal digéré passe votre paroi intestinale.

Pour décider si vous devez manger plus ou moins (ou pas du tout) de certains aliments, vous avez besoin de prendre tous ces paramètres en compte. De plus ces paramètres sont propres à chaque femme.

Pour tenir compte cette individualité, il existe 2 grandes écoles, les régimes de courte durée par éviction et les tests en laboratoire.

Thyroïde traitement avec les régimes par éviction

Les régimes par éviction type auto-immune paleo (AIP) ont fait preuve d’une efficacité non négligeable sur les symptômes ressentis par les malades [53], mais ne permettent pas de réduire l’inflammation de manière significative sans autres interventions.

Pourtant, ce n’est pas du tout ce que je vous recommande. En effet, je suis un cas où le 80/20 ne marche pas. Tout au long de mes recherches sur la maladie et des nombreux tests que j’ai réalisé, ma flore intestinale a évolué, mes intolérances alimentaires ont évoluées. Et à chacune de mes étapes dans mon parcours, ce ne sont jamais les aliments préconisés dans auto-immune paléo qui étaient les bonnes options pour moi. Je vous recommande donc vivement de choisir la 2ème option.

Pour vous citer un exemple: en ce moment, je ne mange plus d’artichaut, de boeuf, de porc, et de certains crustacés car ils contiennent de la choline. Or il se trouve que ma flore l’utilise pour faire du TMA, un précurseur du TMAO mauvais pour le métabolisme [71, 72].

Les tests de selle, sanguins et salivaires pour déterminer son alimentation idéale, en complément du traitement

Réaliser les tests en laboratoire qui permettent de comprendre quels aliments seront favorables aux différents niveaux: microbiote, intolérance immunitaire, hormones, etc… Bien sûr, ces différentes analyses pourront faire ressortir des préconisations contradictoires, il s’agit alors de définir une stratégie alimentaire pour retrouver progressivement la possibilté de consommer une plus grande variété d’aliments. Beaucoup de gens font l’erreur de se concentrer uniquement sur leurs intolérances alimentaires. Malheureusement, cette approche seule est vouée à l’échec si les aliments que vous consommez régulièrement déclenchent une inflammation intestinale et abîment continuellement votre paroi intestinale. Vous deviendrez mécaniquement intolérante à un nombre de plus en plus élevé d’aliments. C’est ce qu’on constate en ce moment avec la recrudescence de personnes atteintes du syndrome d’activation mastocytaire (SAMA).

Les aliments réellement inutiles et mauvais pour la thyroide

Toutefois il existe en effet une liste d’aliments dont les inconvénients sont toujours supérieurs au bénéfices, ce sont les aliments très inflammatoires et pauvres en nutriments. Ceux-là peuvent être éliminés de votre alimentation : sucres et édulcorants (à la fois chimiques et naturels), farines blanches raffinées, préparations industrielles. Pour beaucoup, les produits laitiers et le gluten peut faire partie de cette liste. Mais ce n’est pas toujours le cas. En tout cas, ce n’est pas le mien.

En dehors des aliments à renforcer, vos « super-aliments » que vous déterminerez par analyse, et ceux à réduire ou éliminer, la clé d’une alimentaion anti-inflammatoire consiste à avoir une bonne rotation des types d’aliments et la plus grande variété possible de l’alimentation.

Thyroide traitement par hydrothérapie, a-t-elle un effet réel sur les pathologies thyroïdiennes?

L’hydrothérapie est une approche bien répertoriée sur le web! C’est pourquoi, je vous en touche quelques mots. Elle y présentée comme une solution dans le traitement des pathologies thyroïdiennes. Il s’agit de règles d’hygiène de vie agréables, mais il faut avoir le temps!

En hydrothérapie, le traitement de la thyroide consiste à

  • prendre des bains
  • utiliser des emplâtres d’eau de mer pour diminuer un goitre ou une  exophtalmie (si vous avez aussi Basedow)
  • bains de siège ;
  • bains de bras.

Ces techniques connues depuis l’antiquité, ont des effets scientifiquement reconnus sur les systèmes cardiaques, nerveux, respiratoires et hormonaux [36]. Mais encore une fois, qui dit effet, dit contre-indications. Donc avant de vous lancer dans des cures très fréquentes ou intenses (froid, chaud), vérifiez bien que les effets attendus de ces cures sur l’ensemble des différents paramètres biologiques vont bien dans le bon sens dans votre cas particuliers et ne risquent pas d’amplifier encore plus certains déséquilibres. De plus je n’ai pas trouvé d’étude montrant l’impact sur les taux d’iode dans le sang, mais pensez bien à contrôler vos taux si vous vous adonnez à ces pratiques.

Décodage biologique de la thyroidite de hashimoto, nouvelle mode ou réels effets?

Les recherches permettant de tisser des liens entre la biologie, la génétique, la psychologie sont de plus en plus actives. Les études sur l’epigénétique, c’est à dire la transmission du vécu et des expériences à travers les modes d’expression des gènes ou encore le rôle des dérèglements du système nerveux dans l’apparition et l’entretien de la maladie sont sérieusement étudiées, y compris dans des revues médicales.

Le décodage biologique, dont plusieurs sites bien répertoriés sur Hashimoto se sont fait le relais, n’a pour l’instant pas fait l’objet de nombreuses recherches formelles par le monde académique « conventionnel ». Il n’y a pas de protocole formel sérieux visant à objectivement valider ou invalider le foisonnement d’hypothèses sur lequel il repose. Le décodage biologique a en fait plutôt été étudié comme un phénomène de société [43]. Dans la pratique, il est surtout le fruit d’expériences compilées de nombreux thérapeutes. Il procède d’une vision holistique de la maladie et apporte un point de vue psycho-émotionnel.

Selon cette interprétation, la maladie de Hashimoto non soignée provoque une hypothyroïdie. Chez les personnes qui sont toujours dans l’urgence et n’ont jamais le temps de faire tout ce qu’elles voudraient, l’esprit créerait la maladie de Hashimoto. Chez celles qui voudraient retenir le temps passé, le corps aurait besoin de ralentir et voudrait retenir le sable du sablier. Le corps serait en pleine urgence de trouver des moyens de gagner du temps! Comme il n’a pas de prise sur l’extérieur, il intervient sur son propre fonctionnement.

C’est un véritable travail de réconciliation avec sa chronobiologie qui permet de guérir. Vivre l’instant présent sans conflit de passé ou d’avenir.

Vous aider avec votre thyroide, traitement qui fait miracle!

Comme vous l’aurez compris, je ne suis pas thérapeute. Mon activité de conseil scientifique consiste à rassembler et mettre en cohérence l’information disponible dans des domaines de recherche très variés : endocrinologie, gastro-entérologie, naturopathie, médecine fonctionnelle, médecine générale, nutrition, acupuncture scientifique, cardiologie, allergologie, rhumatologie, etc…

Les méthodes de traitement des causes de vos symptômes proposés dans les formations ont fait l’objet, pour la plupart, d’études contrôlées randomisées avec comparaison à un placebo. Ou à minima d’études larges avec un groupe témoin. Toute cause relevant d’une pathologie médicale, doit faire l’objet d’un suivi par un professionnel et d’un traitement médical adéquat.

Pour remédier à vos légers désagréments, je peux aussi être amenée à vous proposer des approches n’ayant pas fait l’objet d’études scientifiques de qualité mais pour lesquelles j’ai eu des retours positifs nombreux. Ce que je propose est alors totalement sans danger. Au pire ça ne marche pas…et c’est tout.

Je référence des professionnels bienveillants et exerçant avec honnêteté y compris dans des disciplines ou les bases scientifiques sont plus tenues.

Le soin que vous vous apportez est sous votre responsabilité. Bien vous occuper de vous même est le seul traitement qui peut faire des miracles!

Je ne fais que vous fournir les informations (et les sources) qui me semblent correspondre au mieux à votre cas particulier. Il s’agit d’une aide, en plus de l’accompagnement médical ou paramédical dont vous pouvez aussi par ailleurs bénéficier…et surtout de votre détermination à faire avancer votre vie.

Sources et crédits

La bibliographie de cet article est en cours de refonte. Merci de patienter.

5 commentaires

  1. Ah oui ! Je rejoins Pascal ! Quel travail ! Je suis convaincue que ton article va aider de nombreuses patientes car tu réponds à des questions souvent posées en consultation. Je retiens notamment le test salivaire pour le cortisol et pour le reste je partage 😉

  2. Bravo pour le travail que tu fais ! ce n’est pas toujours évident de trouver une infos véridique dans tout ce que l’on trouve sur internet. C’est important de pouvoir trouver la bonne info pour se soigner au mieux.

  3. Merci pour le travaille, article bien détaillé qui fait la lumière sur bcp de choses. Il est vrai que ce n’est pas facile de trouver les bonnes informations. Bravo bravo, pour ton travail. 👏👏👏

  4. Bonjour Céline, merci infiniment pour cette mine d’informations. Quels tests de selles/sanguins/salivaires recommandez vous pour déterminer notre alimentation idéale ? Merci beaucoup

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