Thyroïde et Troubles Digestifs

Une série de ressources et d’informations utiles si vous souffrez de troubles de la thyroïde et de troubles digestifs.

Extraits Vidéos sur la Thyroïde et les Troubles Digestifs/SIBO

🔗 0:29:48 SIBO et supplémentation thyroïdienne, intérêt (ou pas…) de l’iode en cas de Hashimoto

🔗 0:50:13 SIBO et TSH supérieure à 2,5 UI/mL

🔗 0:54:43 SIBO et traitement contre l’infertilité

🔗 0:49:21 TSH hors grossesse, l’impact sur le système digestif

🔗 0:50:28 TSH élevée et SIBO

🔗 0:57:08 Témoignage d’Anne, en hypothyroïdie avec le SIBO

🔗 0:57:12 Témoignage d’Alix en hypothyroïdie avec le RGO

🔗 0:59:40 Témoignage de Linda: sans gluten, sans lactose, sans fodmap

🔗 1:00:24 Attention, le régime sans FODMAPs ne doit pas être poursuivi longtemps.

🔗 1:00:58 Témoignage d’Alix, sous Inexium

🔗 1:02:29 TSH haute et problèmes de constipation, lien possible avec le SIBO

🔗 01:13 Les endocrinologues indispensables pour le diagnostic des cancers, cas d’une personne ayant le SIBO

🔗 28:26 Question de Marie : T3 et dysbiose

🔗 29:35 Niveau de T3 et risque de SIBO

🔗 36:14 Des médecins qui ont écrit des thèses qui nous intéressent, microbiote, intestin irritable et Hashimoto

🔗 00:58 Sans Levothyrox et risque de SIBO

🔗 47:27 Levothyrox, problème lié au mannitol pour les personnes sensibles aux FODMAPs

🔗 59:58 Alternative au Levothyrox en cas de SIBO

🔗 01:01:00 Intervention de la sorcière de Blanche Neige, le SIBO et le Levothyrox

🔗 01:06:00 Régime Paléo et SIBO

🔗 01:10:00 Ail et SIBO

Articles

🔗 https://santedigestion.com/sibo-et-thyroide-lien-liaisons-dangereuses/

🔗 https://les-secrets-de-hashimoto.com/hypothyroidie-et-intestin-irritable-un-lien-meconnu/

🔗 https://les-secrets-de-hashimoto.com/thyroide-traitement-pour-le-meilleur-soin-de-hashimoto-2/

aux origines japonaises du mythe


Episode 4 : iode, plage, crustacés…et thyroïde ! ➽  lire le feuilleton estival depuis le début

Une erreur de calcul

Le mythe de la guérison à l’iode de la thyroïde a aussi une origine japonaise… tout comme la maladie de Hashimoto.

Ce n’est d’ailleurs pas tout à fait une coïncidence !

J’ai entendu ça et là sur Youtube l’argument selon lequel la population japonaise qui consomme beaucoup d’iode, en raison de son régime alimentaire riche en fruits de mer,  serait en meilleure santé que nous. Donc tout le monde devrait prendre de fortes doses d’iode. 

Après tout, certaines des sous-populations les plus saines au monde vivent effectivement au Japon et les Japonais sont globalement en meilleure santé que les Français [1].

Concernant les quantités d’iode consommées par les japonais, il y déjà une erreur de calcul toute bête dans une publication scientifique datant de 1967 qui continue de se propager.

D’où vient le mythe hexagonal du “régime à l’iode” pour soigner Hashimoto ?

Episode 3 : iode, plage, crustacés…et thyroïde !

NB: vous découvrez ce feuilleton estival en cours de route…le début est ici!

Aujourd’hui, partons dans les Alpes…

En fait, il y a au moins 5 origines ou causes de ce mythe des « régimes à l’iode » pour soigner la thyroïde.

Aujourd’hui, restons en France pour comprendre ce qui se passe et à partir de demain, je vous enmène faire le tour du monde.

L’origine du mythe : problème français, solution suisse…

En 1860, Napoléon III, en quête de “succès”,  conquiert un territoire pas trop difficile à s’approprier : la Savoie. Il importe donc avec cette conquête des milliers de crétins, les “crétins des Alpes” qui peuplent ce nouveau bout de France. Il s’agit alors d’éradiquer le phénomène. Certaines vedettes de la littérature médicale s’y intéressent. A l’époque, il n’y avait pas de plateaux télé ni Youtube, mais il y avait déjà des moyens de s’épancher via nombreux canaux de communication pour distiller péremptoirement ses croyances “médicales”.

Bref, plusieurs hypothèses furent discutées, étudiées… des plus racistes, aux plus ésotériques en passant par les plus farfelues. Parmi elles,  l’hypothèse de la carence en iode fut aussi testée. Mais cette hypothèse fut remise en cause à l’époque car les médecins qui firent le test se trompèrent sur le dosage. Ils en mirent trop et la supplémentation en iode provoqua alors des maux de ventre aux patients.

Ce n’est qu’en 1922 que des médecins suisses introduisent une dose minimale d’iode dans le sel de table lors d’une expérience. Cette mesure est extrêmement efficace. En quelques mois, on constate un arrêt du développement du crétinisme.