Le GUIDE ESSENTIEL des a c anti thyroperoxydase 🔥

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💡 Le guide essentiel pour comprendre les AC anti-thyroperoxydase

🔎 L’AC Anti Thyroperoxydase et les troubles de la thyroïde: Comment identifier les causes et les traiter

🕵️ Comprendre les AC anti-thyroperoxydase : une enquête passionnante

🤰 L’AC Anti Thyroperoxydase et la grossesse: Risques et traitements possibles

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📝 Anticorps thyroïdiens, 4 pièges à éviter

🎥 Anticorps anti thyroperoxydase élevés: enfin les faire baisser?

🎥 Anticorp anti thyroperoxydase eleve, on a décrypté le mystère!

A C anti thyroperoxydase.

Je sais que si vous êtes là, c’est que vous aimeriez massivement les faire baisser. Et c’est ce dont nous allons effectivement parler ce soir. 

Mais je voudrais tout d’abord, que vous ayez une idée de ce que sont les anticorps antiperoxydase. En effet, vous voyez souvent un chiffre qui s’affole sur le bulletin. Cela vous inquiète. Vous aimeriez les faire baisser. On vous a fait une prise de sang. Et il y avait ces anticorps anti-thyropéroxydase là-dedans. Et on vous dit : “c’est caractéristiques d’une inflammation auto-immune de la thyroïde ou d’une thyroïdite de Hashimoto”.

Comment est-ce possible?  Si on regarde ce qui se passe justement dans une thyroïde, j’ai dessiné en vert turquoise la thyropéroxydase. C’est une protéine qui est à l’intérieur de la thyroïde. Elle sert à fixer de l’iode sur la thyroglobuline. La thyroglobuline après va être transformée en hormones thyroïdiennes qui, elles, ont besoin d’être chargées en iode pour pouvoir fonctionner. 

Il se trouve que quand on a une attaque auto-immune de la thyroïde, il y a des anticorps, qui sont ici dessinés en rose, qui viennent se fixer sur la thyroperoxydase. Après, ils attirent à eux d’autres cellules du système immunitaire qui vont venir détruire la thyropéroxydase. Et plus globalement détruire des morceaux entiers de la thyroïde. Une fois que cette destruction est entamée, les anticorps a c anti thyroperoxydase. vont pouvoir circuler en circulation sanguine. C’est là où vous les détecterez dans la prise de sang.  

J’ai fait ce petit rappel pour qu’on voit bien de quoi on parle aujourd’hui.  On parle d’abaisser l’auto-immunité. Parce que les a c anti thyroperoxydase. ce sont juste un type d’anticorps possibles. Il est mesuré parce qu’il est assez caractéristique de la thyroïde. Mais il y a bien d’autres cellules immunitaires, et même bien d’autres anticorps dans la thyroïde, qui sont impliqués dans la thyroïdite de Hashimoto. 

Avant de parler de tout ça, je voudrais vous remercier de votre confiance et de votre fidélité. Pour les personnes en LIVE et aussi celles encore plus nombreuses qui sont en replay, on a dépassé 17500 vues sur la chaîne et les 800 abonnés la semaine dernière.  Merci à vous!

Je suis Céline Marie pour vous parler aujourd’hui. J’ai créé le site Les Secrets de Hashimoto et la chaîne associée. C’est une chaîne qui sert à relier l’expérience et le vécu des femmes Hashimoto au savoir scientifique. Je ne suis pas médecin, je suis ingénieure. Mon travail est de vulgariser tout le savoir scientifique pour que vous puissiez le mettre en action, notamment avec l’aide d’un certain nombre de médecins dont vous trouverez la liste sur le site et que je vous invite à aller voir. Les liens sont en description de la vidéo. 

Les anticorps anti-thyroperoxydase.  Aujourd’hui on va re-balayer le guide essentiel de ce qu’il faut faire, étape par étape, pour arriver à les faire baisser drastiquement. On verra comment identifier des causes un peu plus précises et particulières à certaines étapes. Ce qui reste encore de points un petit peu flous, parfois où on est à tâtons, pour arriver à les faire baisser. On va en parler. Et on va voir aussi comment on peut gérer ça concrètement cette incertitude et ce manque de données. Et je reviendrai à la fin sur une question qui m’est très souvent posée : le lien entre les a c anti thyroperoxydase. et les risques liés à la grossesse. On va en parler à la fin de ce LIVE.

Le guide essentiel pour faire baisser ses anti TPO. Faire baisser les a c anti thyroperoxydase., c’est un parcours du combattant. On part d’a c anti thyroperoxydase. très élevés et on va devoir suivre un chemin semé d’embûches pour arriver à les faire baisser. Et qu’est-ce qu’il va y avoir sur ce chemin?  A la fois des choses où on va le faire “les yeux fermés” enfin on va pouvoir faire confiance à des résultats scientifiques suffisamment fiables auxquels on va pouvoir porter crédit et avancer. Et malheureusement entre chacune de ces étapes déjà fiabilisées, il y aura parfois des sauts et des petits pas à franchir, où on sera plus à tâtons. Parce qu’on sera dans un cas particulier, qui n’a pas encore été défriché. On va parler de tout ça aujourd’hui dans le LIVE. 

La première des étapes fondamentales, quoi qu’il arrive, c’est de réussir à ne plus être en état de carence nutritionnelle. De toutes les vitamines et minéraux essentiels, mais aussi d’un certain nombre de composants qui sont non essentiels mais que votre corps n’arrive pas à synthétiser suffisamment. Il va falloir les apporter. 

  • soit en décidant de manger des aliments qui comportent directement ces nutriments qui nous manquent, parce que justement notre corps ne les synthétise pas 
  • soit au travers de suppléments.

Les carences, c’est fondamental. Tant que vous êtes carencée, vos différents organes, y compris tous les organes du système digestif, y compris votre cerveau, ne serait-ce que pour pouvoir réfléchir à comment vous allez avancer sur ce chemin… ne vont pas fonctionner correctement.  C’est  la priorité de restaurer un état nutritionnel suffisant.  

Il va falloir ensuite arriver à avoir une bonne efficacité digestive. En effet, pour cette première étape de carence peut-être que vous avez choisi beaucoup de suppléments alimentaires, justement parce que vous n’assimilez rien. Votre digestion fonctionne mal. Vous avez peut-être même été jusqu’au point de prendre quasiment tout en crème: la vitamine B12, le magnésium, la progestérone, etc.. Peut-être vous vous êtes bardée de crème tellement votre tube digestif n’absorbe rien. Mais une fois qu’on aura restauré les carences, il y a des chances que le système digestif recommence à fonctionner un petit peu mieux. Et là, il va falloir éliminer les autres causes. Pourquoi est-ce que je n’ai pas assez d’acide dans l’estomac? Ou au contraire, pourquoi est-ce que j’ai trop d’acide dans l’estomac? Pourquoi est-ce que je ne synthétise pas suffisamment de bile? ou au mauvais moment? pas assez d’enzymes? En se posant toutes ces questions-là, on va se mettre à résoudre différents problèmes à droite à gauche qui sont parfois liés à des carences qu’on aurait pu oublier dans la première étape. Mais très souvent liées aussi à d’autres causes. Pour avancer sur le chemin de l’efficacité digestive, il y a parfois tout un tas d’autres problèmes en aval qui vont nous empêcher d’agir. On a peut-être eu besoin de bile de bœuf, de prendre des suppléments d’enzymes, de prendre tout un tas de choses exogènes… Mais on peut passer à l’étape suivante, parce que, même si c’est artificiel, au moins le fonctionnement digestif et tant soit peu restauré. 

Et qu’est-ce qu’on va faire? Il va falloir s’attaquer à tout ce qui perturbe nos communications hormonales. Notamment les perturbateurs endocriniens. Et ça inclut aussi tout le travail sur la restauration du cycle menstruel s’il a été perturbé. Une cause majeure de perturbation du cycle menstruel s’il n’y a plus de carence, c’est justement le fait qu’on a des perturbateurs endocriniens. Et il va falloir prendre le taureau par les cornes pour éliminer les perturbateurs endocriniens. Avec là, deux axes. le premier axe c’est d’aller au maximum que vous pouvez pour les éliminer à la source, c’est-à-dire d’y être le moins exposé possible en faisant tout un tas d’actions dans votre vie qui vont vous permettre de d’en ingurgiter ou d’y être beaucoup moins exposé. Mais on sait très bien que dans nos modes de vie modernes on n’a pas le choix de tout. On est contaminé  bien qu’on n’ait pas envie de l’être. On l’est par l’extérieur. Et  il faut aussi s’aider avec des apports supplémentaires en antioxydants, des apports supplémentaires d’un certain nombre de substances ou de pratiques comme les drainages lymphatiques. Il y a beaucoup de pratiques, même le yoga par exemple. Il y a certaines postures de yoga qui aident à éliminer les perturbateurs endocriniens. Et on va s’appuyer sur ces outils-là pour y être le moins exposé de l’intérieur possible, bien qu’on ait une exposition externe également. 

Les métaux lourds. Tout ce qui est fongique, Candida, etc… se nourrissent de nos métaux lourds. Plus on va pouvoir éliminer ça, mieux on va se porter. Et moins on aura par ailleurs d’autres causes qu’on va voir un petit peu en aval de ce chemin. Sur les métaux lourds, il y a aussi-là des techniques pour les éliminer à la source. Mais si vous êtes déjà contaminée, que c’est déjà stocké dans vos tissus, comment est-ce qu’on fait pour les déstocker? Et là aussi, il y a beaucoup de chausses trappes. Et je vous invite à la plus grande vigilance sur tout ce qui va être technique de chélation. Privilégiez les chélations douces. Méfiez-vous de ce que vous pouvez avoir comme amalgame dentaire par exemple, qui risqueraient de re-libérer. Parce que vous n’auriez pas fait attention à les retirer avant de faire la chélation. Il existe beaucoup d’outils dans les différentes pratiques et thérapies. Allopathiques éventuellement, mais aussi des thérapies alternatives. Il faut juste prendre les choses dans le bon ordre. Ne pas vouloir tout faire en même temps et réfléchir à ne pas vous mettre en danger sur cette étape-là sur laquelle je vois pas mal d’erreurs. 

L’étape d’après c’est de restaurer le rythme circadien. ça concerne toutes les hormones. La TSH, l’hormone T3 mais bien sûr aussi le cortisol. Si le rythme journalier du cortisol n’est pas le bon, non seulement vous allez être très fatiguée. Mais comme le cortisol pilote votre régulation immunitaire et votre modulation, il est évident que le système immunitaire va être détraqué si votre cortisol ne fonctionne pas correctement sur une journée. ça va être très important de voir toute toute les hormones qui ont besoin de suivre un rythme circadien et de s’assurer que tout est bien réglé. Le travail, ça va être du travail d’hygiène de vie ou d’éliminer les causes de dérèglement à la source. Trouvez un nouveau job si vous travaillez de nuit ! Déjà ça va être de base…  Le soir, se coucher le plus tôt possible. Ne pas trop regarder les écrans. Sortir le matin dehors prendre l’air. Également aussi petite faire une petite promenade digestive le soir avant de se coucher. Tout ça ça va participer à régler votre rythme. ça peut parfois aussi impliquer de changer l’heure à laquelle vous prenez votre supplément thyroïdien pour se rapprocher justement d’un rythme circadien normal. Selon les personnes, il va falloir mener diverses actions possibles. Et là aussi on a un deuxième pilier, celui des suppléments ou des aides extérieures. Il existe tout un tas d’herbes et de phytothérapies qui peuvent contribuer à aider à réguler ce rythme circadien. Et aussi de l’allopathie si on en est au stade où le cortisol est à plat plat plat et qu’on a besoin de passer par un peu d’hydrocortisone. Là aussi, on peut la prendre en se calquant sur le pic de cortisol et son rythme circadien pour ne pas dérégler tout ça dans la manœuvre.

Sur les rythmes circadiens, il y a aussi le rythme lié à la glycémie. C’est très lié au fonctionnement du cortisol. Si vous avez des pics glycémiques, c’est sûr que ça va déséquilibrer votre cortisol. Vous n’aurez jamais un bon rythme circadien du cortisol. Il est aussi important dans cette étape-là de s’attaquer à la glycémie. Notamment pour toutes les personnes qui ont de la résistance à l’insuline, ça va être un petit peu compliqué. Vous êtes soit sur un régime IG bas. Encore là, des suppléments qui peuvent exister et ça va  dépendre des causes de votre résistance à l’insuline. Ce ne sont pas les mêmes causes chez toutes les personnes. Sélectionner les produits exactement qui feront le plus d’effets.

Étape suivante. On arrive à aux personnes qui ont le SIBO, qui est  la chose à résoudre avant tous les autres problèmes digestifs. Il faut résoudre le SIBO avant de résoudre la plupart des autres problèmes digestifs. Sauf éventuellement si votre SIBO est aussi lié à Helicobacter Pylori. Dans ce cas-là, ça peut valoir le coup d’inverser pour ne pas que votre SIBO ne ré-apparaisse. Le traitement du SIBO, j’en ai déjà beaucoup parlé. On a une formation avec Isabelle Dohan. Thyroïde et Troubles Digestifs. C’est réellement quelque chose de compliqué. Si c’était simple, je vous ferai un LIVE d’une heure là dessus et ça serait plié, vous auriez toute l’information. Non, il se trouve que rien que pour le sujet Thyroïde et Troubles Digestifs, on a prévu 6 mois de formation. Et après, si vous avez besoin d’éradiquer le SIBO et que c’est plus compliqué que des solutions simples qu’on va vous proposer dans Thyroïde et Troubles Digestifs,  vous êtes sur rebelote 3 à 6 mois de protocole. Et ce sont des choses où il vaut mieux être minutieuse. Ne prenez pas ça à la légère. Je vois beaucoup de personnes sur des groupes sur internet qui vous disent qu’on peut le faire comme ça, comme ci. Vous faites tel petit protocole…. mais il y a de très fortes chances que ce qui vous est proposé ne va pas fonctionner!

Je passe à la suite. Les infections connues. Il y a des infections pour lesquelles on est 100% sûres que si on les élimine, ça permet de contribuer à guérir la thyroïdite de Hashimoto. Et quand je dis contribuer, c’est à dire que si c’était ça la seule cause de votre thyroïdite de Hashimoto et bien, bingo c’est plié! Mais s’il y avait d’autres causes,  éliminer seulement cette infection là ne va pas suffire. Il va falloir faire d’autres travaux en parallèle. Mais on est sûres sur certaines infections que de les éliminer est forcément un contributeur positif à aller dans la bonne direction de réduire vos a c anti thyroperoxydase.. Dans ce cas là  il faut foncer, soit via du traitement allopathique si vous êtes dans des conditions qui le permettent. Parfois il y a d’autres choses qui sont dans votre microbiote qui rendent délicate l’utilisation de certains antibiotiques. Notamment toutes les souches qui sont connues pour déclencher des colites suite à la prise d’antibiotiques. Si vous avez ça aussi dans votre microbiote, il va peut-être falloir utiliser d’autres moyens que les antibiotiques. Ou combiner les antibiotiques à des suppléments naturels qui visent à contenir les choses qui risqueraient de vous faire partir à l’hôpital en colite. Il faut faire un petit peu attention. Mais là on est plus sur du scientifiquement balisé. Et surtout pour ces pathogènes à éliminer il y a souvent aussi des alternatives naturelles qui ont des efficacités très diverses. A la fois en fonction de vous parce qu’au final c’est bien l’adéquation d’une thérapie avec une personne qui va faire que les choses fonctionnent. Et en général aussi selon les souches en le détail des sous souches. Il y a des souches qui vont être plus ou moins sensibles à tel type d’antibactérien tel type d’antiforique. Il faut aller regarder. Est-ce que la souche que j’ai est effectivement sensible à tel traitement que j’envisage de prendre? 

Une fois que vous avez éliminé les grosses souches problématiques, en général il reste toujours un rémanent de dysbiose, c’est -à-dire des bactéries qui ont proliféré en surnombre. D’autres qui sont très utiles. Typiquement celles qui servent à créer du butyrate et à transformer le tryptophane en sérotonine. Il va souvent vous manquer des choses qui ne fonctionnent pas suffisamment. Et il y a tout un travail de rééquilibrage du microbiote pour que votre microbiote soit à votre service. Et qu’il vous fournisse tout ce dont vous avez besoin pour bien fonctionner. Et y compris pour que votre système immunitaire fonctionne bien. Dans cette boucle-là malheureusement, c’est souvent un petit peu plus compliqué. Parce qu’on se rend compte en essayant de traiter sa dysbiose que parfois on tâtonne un peu. On va tester. Tiens j’ai fait un test de métabolites urinaire! Je vois que j’ai plutôt ça qui prolifère…  je vais plutôt faire tel régime pour diminuer ceci augmenter cela… Tester tel probiotique où j’ai vu un article qui dit que ça permet de favoriser… Malheureusement, entre des choses qu’on peut voir dans la littérature scientifique et parfois ce qui va se passer dans votre microbiote avec toute sa complexité, il n’y a pas forcément un bon fit. Là, il y a des fois un petit peu des itérations. Mais ce qui fait qu’il peut y avoir encore plus d’itérations, c’est parce qu’ il y a d’autres infections et pathogènes dont on ne sait pas forcément s’ils ont réellement dans votre microbiote un rôle bénéfique ou néfaste. Le cas classique c’est: telle pathogène, telle souche exacte est connue, quand il y a une auto-immunité associée, pour augmenter les IL17, ou augmenter les IL6, bref, un certain nombre de cytokines, de cellules du système immunitaire que vous pouvez doser en circulation sanguine. Vous faites le lien entre un pathogène et une cellule du système immunitaire qui est trop élevée chez vous et qui est connue pour être responsable de Hashimoto. Là après, la question c’est : est-ce que  là il faut que je l’élimine ou est-ce qu’il faut que je lui “retourne le cerveau” à cette petite bactérie? Pour qu’elle se mette à fonctionner comme moi je voudrais et produise les bons trucs qu’elle est aussi capable de produire.  Pour un certain nombre de souches parfois on est amené à se poser des questions. Est-ce que je l’élimine et ce que je ne l’élimine pas. Ce n’est pas forcément très clair. Et il faut parfois tâtonner, tester des choses à petite touche, mesurer ce que ça donne au niveau de votre réponse immunitaire. Et en fonction de ça, prendre la décision d’éliminer ou pas. Là tout ce que je viens d’évoquer juste à l’instant, je ne vous cache pas qu’il y n’y a pas beaucoup de médecins qui vont jusque là dans la démarche. Et pour vous accompagner, les médecins vont se compter sur les doigts de la main pour arriver à vous accompagner jusqu’à cette étape. Si vous êtes dans ce type de situation complexe, on va voir un petit peu plus tard dans le LIVE les ressources que vous pouvez avoir pour travailler sur ces sujets.

Et la dernière étape. Supposons que vous avez bien éliminé la dysbiose. Qu’il n’y a plus de pathogènes qui excitent votre réaction immunitaire. Il vous reste en général toujours de la perméabilité à continuer de traiter. Bien sûr la perméabilité, on peut s’en occuper en fil rouge de tout le chemin. Il n’y a pas besoin d’attendre la fin pour commencer à faire des choses qui permettent de resserrer les jonctions de l’intestin. Mais à la toute fin, c’est sûr qu’il va vous rester un travail important de réparation de votre paroi intestinale pour qu’il n’y ait plus de fragments protéiques qui passent à travers la membrane et qui soient susceptibles à nouveau de venir exciter votre système immunitaire. [NB: J’ai pas beaucoup parlé des infections hors digestives mais dans les autres infections connues il faut aussi parfois se préoccuper d’autres infections telles EBV.] Si vous avez fait tout ça, il y a de fortes chances que vos a c anti thyroperoxydase. aient très très drastiquement baissé. Voire aient complètement disparu.  

Comment on fait concrètement? Quand on part du point de départ. C’est souvent notre point de départ à tous. Moi aussi j’ai commencé comme ça. Quand j’ai eu mes premiers résultats j’étais perdue de me dire. “Qu’est-ce que je vais faire?” J’ai été voir le premier bouquin sur Amazon à l’époque il y a 8 ans… qui franchement ne m’a pas beaucoup renseignée. Parce que ce n’était pas très avancé. Et j’étais dans le cas de Talounette qui me dit: “qu’est-ce que je peux faire de ce taux? vers qui me tourner? s’il vous plaît je suis perdue.”  Là, il se trouve que ce ne sont pas vos a c anti thyroperoxydase. Talounette, mais ce sont vos anti-tg. Mais peu importe, vous avez une auto-immunité qui commence à se déclencher. En plus, on voit sur votre bulletin que votre cortisol n’est pas bien folichon. Vous avez probablement aussi, un besoin de soutien des surrénales. Et que faire? Malheureusement, Talounette, je ne vais pas avoir de réponse très évidente. Il faut aller consulter les médecins qui sont indiqués sur le site internet Les Secrets de Hashimoto. Mais malheureusement, il y aura une grande partie du chemin qui sera à faire par vous-même. Je tiens à être assez directe. Je ne connais pas de personnes qui soient prises en charge par un médecin qui les entraîne de A à Z sur le chemin que je viens d’évoquer tout à l’heure. C’est une démarche proactive de votre part d’aller voir souvent plusieurs spécialistes pour plusieurs points différents. 

Tout simplement parce que dans le cadre des maladies chroniques le système médical n’est pas du tout adapté pour les traiter. ça se traite mal par des consultations individuelles. Parce que c’est un travail à faire chez vous au quotidien. 90% du boulot est dans vos mains. Et il n’y a que 10% qui pourra être réalisé par un bon médecin, que je vous recommande d’aller voir, et qui est sur le site internet Les Secrets de Hashimoto. 

C’est la situation complètement inverse des pathologies plus classiques. Si vous vous cassez le bras, le médecin va faire 90% du travail vous il y aura juste 10%. Pour vous, c’est de suivre ce qu’il a dit, c’est à dire de rester immobile,  de pas s’amuser à donner des coups de marteau avec votre bras cassé…mais ça reste du  basique vous n’avez pas besoin de comprendre comment on ressoude un os pour que le traitement médical que vous aura été donné le médecin fonctionne. 

Pour la thyroïdite de Hashimoto c’est pas du tout le cas. Vous avez besoin de comprendre ce qui se passe dans votre corps pour poser les bonnes questions au médecin pour pouvoir avancer à chaque fois dans la bonne direction. 

Comme les étapes sont très nombreuses, je sais ici ce soir que vous êtes toutes à des stades assez différents dans ce chemin. Ce que je vous invite, c’est à me laisser un commentaire (ou directement dans le chat si vous êtes en LIVE) à me dire où vous pensez en être actuellement de ce chemin. Et quels sont les blocages que vous avez justement sur cette étape du chemin. Pour qu’on puisse au cours du LIVE en discuter et que je vous apporte des éléments de réponse. 

Si vous ne voyez pas du tout, même où vous en êtes! et que vous n’avez commencé à rien du tout… pensez à liker la vidéo. Pensez à vous abonner, puisque via les LIVEs qui sont tous les vendredis soir vous allez avoir de plus en plus d’informations et de compréhension qui vont vous permettre de faire les bons choix sur ce chemin-là. 

J’avais une question de Marie: “pouvez-vous m’indiquer où se trouve la vidéo sur l’hydrocortisone”. Je reçois beaucoup de messages: “pouvez-vous me redire j’ai vu ça dans un LIVE je me souviens plus lequel” “Où est-ce que c’était?”  Je vais vous montrer une petite astuce. On va aller sur le site et on va faire fonctionner la barre de recherche et la fonction de recherche dans une page. Vous avez ici une barre de recherche. Vous tapez par exemple le sujet “hydrocortisone”. Je tape sur “Entrée” et ça va vous permettre de voir tous les articles ou toutes les vidéos où je parle d’hydrocortisone. J’en ai parlé dans un LIVE qui avait pour sujet ce que peuvent prescrire les endocrinologues. J’en ai parlé dans un LIVE sur l’impact notamment de la prise d’hydrocortisone sur votre dosage de TSH. C’est sûr qu’il ne faut pas prendre l’hydrocortisone avant de partir faire un dosage sinon vous allez tout fausser. Et surtout, dans ce LIVE-là “TSH élevée sous Lévothyrox”.  Là il avait été question en long large en travers d’hydrocortisone. 

Je vais utiliser les touches “Contrôle”+”F” en combinaison… et je vais taper “hydrocortisone”. Et là, on voit qu’il y a 7 résultats dans la page et  il suffit d’aller voir les différents résultats. Et là on voit il y avait une question de Marie. “j’ai vu qu’on pouvait être supplémentée en hydrocortisone, n’y a-t-il pas un risque à prendre ce complément de long terme?” Et j’avais fourni une réponse, vous l’avez du coup dans le texte qui  la simple transcription texte de la vidéo. Et si vous souhaitez après, vous pouvez aussi revoir directement toute la vidéo pour avoir le contexte.

Ces vidéos-là, je les mets au fur et à mesure sur le site avec la transcription texte. Il y a toujours un peu de décalage entre les vidéos que vous trouvez sur YouTube et celles que vous allez trouver sur le site. Mais maintenant, ça commence déjà à être assez bien fourni.  Si vous avez des questions précises, le plus simple est d’aller chercher le mot clé sur le site internet pour retrouver les endroits où j’avais parlé de la notion en question.

Autre question de Marie, une autre Marie. Votre Hashimoto s’est déclenché après un entraînement sportif intense. Vous vous êtes retrouvée sans force et puis après vous avez eu un cycle où vous étiez en hyper puis en hypo. ça c’est du classique. C’est l’hashitoxicose. Pour 20% des personnes, Hashimoto démarre par un état d’hyperthyroïdie. Votre thyroïde commence à être attaquée, à être détruite. Il y a beaucoup d’hormones thyroïdiennes qui se libèrent d’un seul coup. Parce que des poches d’hormones en préparation se trouve libérées d’un bloc. ça va créer de l’hyperthyroïdie de manière transitoire. Et après progressivement, votre situation va dériver vers de l’hypothyroïdie. Et dans votre cas, on ne peut pas savoir le tenant et aboutissant de comment vous avez eu le Hashimoto. Mais il ne faut pas oublier  que, si vos surrénales sont fatiguées, qu’en plus de ça vous faites par exemple un entraînement sportif intense sur des surrénales extrêmement fatiguées. Comme les surrénales produisent le cortisoln que cortisol est un immunomodulateur, il n’y a plus assez de cortisol… Et c’est un terrain idéal pour déclencher de l’auto-immunité. Ce n’est pas en soi l’entraînement sportif intense qui est le problème. C’est de le faire avec potentiellement des surrénales déjà un petit peu fatiguées. Et quand on dit surrénales fatiguées, ça peut être lié à de la fatigue, du stress etc… qui fait un moment le corps ne peut plus… mais c’est très souvent des perturbateurs endocriniens qui l’empêchent de fonctionner. Et des carences.  Et tout un tas de choses.  C’était ça la cause la probable, le problème a aussi pu subsisté avec le temps. ça pourrait être déjà être une première chose à regarder.

Et  l’adresse où m’envoyer des questions?… Oui, dès que j’envoie un message pour annoncer un LIVE ou pour vous partager des documents, des supports etc… c’est à cette adresse-là qu’il faut répondre. Je me dis tout de suite, je ne réponds pas individuellement à chaque personne. Mais je prends en compte tous les messages, toutes les questions. Après je les note dans mon petit fichier auquel vous avez accès. Je les planifie sur un LIVE ou la thématique est cohérente. Et vous aurez votre réponse parfois une semaine, 2 semaines, 3 semaines après, selon la question que vous m’avez posée. Si elle n’est pas en lien avec un LIVE imminent, elle sera décalée à des LIVEs suivants.

Elise: “mon labo n’a pas testé les ac anti-tg. Les ac a c anti thyroperoxydase., ils sont bons”. ça c’est erreur. Si vos a c anti thyroperoxydase. sont bons, c’est-à-dire qu’il y a pas d’a c anti thyroperoxydase.. Et qu’en plus vous avez déjà des symptômes évocateurs de thyroïdite de Hashimoto. Voire encore pire, déjà votre TSH et vos hormones thyroïdiennes qui ne sont plus dans les clous, alors il faut  doser les anti-thyroglobuline. Et si pour les antithyroglobulines, ça ne donne rien. Il faut aller vers l’échographie de la thyroïde. Parce qu’il y a 10% des Hashimoto qui n’ont pas a c anti thyroperoxydase. ni d’anti-TG circulants. Les anticorps restent coincés dans la thyroïde. Et il n’y a qu’à l’échographie qu’on peut le voir. Là Elise, il faut revoir avec votre médecin. Voire changer de médecin, s’ il ne veut pas aller pousser plus loin pour avoir ce diagnostic complet.

Question de Marie. Quelles sont les vitamines, oligo, minéraux et acides aminés contre-indiqués voire dangereux. Parce que j’ai beaucoup parlé de l’iode qui a haute dose n’était pas du tout indiqué en cas de thyroïdite de Hashimoto. Et vous me dites sélénium.  Sélénium oui, 200 microgrammes par jour si vous êtes une femme. C’est largement bon. Certains thérapeutes vont au-delà, mais si vous n’étiez par exemple pas suivie par un thérapeute pour ça, n’excédez pas 200 microgrammes. Le mieux est d’être suivie bien sûr. Et sur le zinc, oui! Il faut en prendre. Oui il vaut mieux être sur la fourchette haute du zinc sur le bulletin. Mais il ne faut pas oublier de bien l’équilibrer avec le cuivre. Si vous avez un zinc très haut et un cuivre très bas ou l’inverse…votre modulation immunitaire ne va pas être optimale non plus. Prenez votre chiffre du cuivre avec une unité, prenez le chiffre du zinc avec la même unité de mesure. Vous faites la division entre ces deux chiffres et vous devez tomber entre 0,7 et 1,1. Si c’est supérieur à 1,1 ça veut dire que vous avez trop de cuivre. Si c’est inférieur à 0,7, ça veut dire que vous avez trop de zinc par rapport au cuivre. Après faut voir en fonction de là où est votre zinc. Il faut soit choisir de réduire un peu le zinc, soit choisir au contraire d’augmenter le cuivre ça va dépendre de votre situation.

Elise: “je visualise un résultat à 27” alors que les valeurs de référence indiquent inférieur à 8. 27 ! Il y a déjà de l’auto-immunité. Après, selon la méthode de mesure, ça peut vouloir dire beaucoup ou pas. Parce qu’il y a un autre aspect… Et là je vous renvoie à des LIVEs précédents. C’est que selon la méthode exactement utilisée par le laboratoire, vous allez obtenir un chiffre plus ou moins élevé. Pour un même niveau d’anticorps dans votre sang, 27 en tant que tel ne veut pas forcément dire grand chose. Mais ce qui est sûr, c’est qu’à 27 en tout cas, il y a déjà de l’auto-immunité. Ce qu’on va dire ce soir, vous concerne Elise. Et vous pouvez le mettre à profit. Même si pour l’instant vous n’avez pas encore besoin peut-être de supplémentation thyroïdienne. Même si pour l’instant vous n’avez pas encore beaucoup de symptômes. Tout ce qu’on va voir ce soir, si vous le mettez en oeuvre, ça va vous éviter de dériver vers une situation qui n’est pas souhaitable. Et dans laquelle beaucoup de personnes qui sont là ce soir aimeraient ne pas être. 

Je vais maintenant répondre à la question de Marie: “qu’est-ce qui est déconseillé à part l’iode?”  Je vous dirais déjà que les choses sont à optimiser individuellement. Il y a des choses qui peuvent être très bénéfiques pour une personne et pas du tout pour une autre. Mais je vais essayer de répondre à la question. Les grosses choses que je vois passer soit moi personnellement au travers de ma pratique et des personnes qui me sollicitent… soit que j’ai vu passer dans des publications.  Je vois et ça se confirme dans les publications le cas des gens qui sont en surdose de vitamine A. Parce qu’on leur dit vitamine A, “co-facteur de la thyroïde”! Allez! on se gave! Mais non! non! l’excès de vitamine A c’est  très mauvais.

Il ne faut surtout pas être en excès non plus sur la vitamine C. Là par contre, je n’ai jamais vu de cas de gens en excès. Mais il y a des cas mentionnés dans des publis scientifiques, notamment pour les femmes âgées qui prennent parfois beaucoup beaucoup de vitamine C. Et c’est un terrain hyper favorable à la prolifération du Clostridium Difficile. Si vous avez un Clostridium Difficile, vous vous êtes une femme âgée et vous prenez la vitamine C… vous prenez des risques en faisant ça!

Il y a toutes les personnes qui ont par exemple des SIBO, des dysbioses bactériennes, etc…. et qui fonctionnent aux capsules d’origan. Ou même sur du fongique, des candidoses… et qui vont prendre énormément d’huiles essentielles. ça ne peut pas être des traitements de fond. ça peut être des appoints, ça peut être des choses qu’on va prendre en alternance avec d’autres traitements de plus long terme, mais il ne faut surtout pas les prendre longtemps. Vous allez complètement vous abîmer les muqueuses et la paroie intestinale. Il ne faut pas faire ça. Et je vois beaucoup de gens qui avaient un SIBO et qui ont dégradé leur situation. Du coup après, c’est encore plus compliqué de résoudre les problèmes.  S’il vous plaît, ne faites pas ça!  

Il y a toutes les femmes qui succombent à la mode des jeûnes. Et aussi éventuellement du jeûne intermittent. Sur le jeûne long, franchement, quand on est une femme, il y a beaucoup moins de bénéfices que quand on est un homme. Bien sûr il y aura des bénéfices immédiats. Si vous faites ça, vos anticorps d’un coup sec, ils vont baisser!  Sauf si éventuellement vous avez des choses…des infections type EBV, herpès, etc… activées. Mais si c’est du digestif vos causes de Hashimoto, oui, vous faites ça, ça va être nickel! Mais dès que vous allez re-manger… Qu’est-ce que vous avez fait pendant ce jeune? Vous avez juste déréglé votre rythme circadien. Vous avez épuisé vos surrénales. Et quand vous allez vous mettre à remanger, ça va être pire. Et sur le jeûne intermittent, ça se discute! Si vous êtes sûre que vos surrénales fonctionnent bien, que votre cycle du cortisol est bon… vous pouvez tenter de manger de moins en moins tôt… Et voir si ça améliore! Mais encore une fois, le jeûne, c’est plutôt masculin. ça marche beaucoup plus sur les hommes que sur les femmes dans les papiers. Il faut le manier avec précaution. Et si vous décidez de faire un jeûne, il faut que ça soit une stratégie réfléchie par rapport à tout votre reste de plan d’action. Pourquoi est-ce que vous faites ce jeûne?

[Les antibiotiques et le SIBO]

Même avec la Rifaximine, qui est le meilleur antibiotique sur le sujet. il y a des personnes qui vont avoir des crampes… ça va empirer leur situation. Ils vont même souvent arrêter le traitement en cours de route tellement ils ont mal. Et  dans ces cas-là la Rifaximine, tout du moins seule, n’est certainement pas le traitement adapté.  Les erreurs avec les antibiotiques on les prend la fleur au fusil…sans penser aux conséquences. Il y a toujours sur le SIBO, des personnes qui prennent des probiotiques, qui ne sont ni sous forme de spores, ni sous forme de virus bactériophages. Oui le probiotique lambda, n’est pas du tout adapté pour le SIBO. Vous n’allez faire qu’empirer la situation.

Et  j’ai mis une belle fleur d’échinacée qui est un fort stimulant de l’immunité. Si vous avez de l’auto-immunité, ce n’est en général pas une bonne idée de stimuler de manière aveugle votre immunité. Vous ne faites que renforcer l’auto-immunité. Et pourtant ces renforceurs d’immunité, on les trouve dans plein de mix, de suppléments… on en trouve même dans des suppléments destinés à la candidose en mix avec des antifongiques. Et si vous ne faites pas gaffe, vous ne faites qu’aggraver votre thyroïdite de Hashimoto. 

On continue la longue liste des bêtises…  La bêtise qui arrive souvent en début de parcours, c’est que vous êtes allée chez le médecin parce que, suite à la prise de votre traitement pour la thyroïde, ça ne suffit pas… Vous êtes toujours fatiguée. Et puis vous voulez des réponses…Vous voulez des réponses…  Le médecin vous l’interrogez… mais il n’y connaît rien en Hashimoto… et un moment il va s’énerver! Vous dire, mais Madame, vous êtes hypocondriaque, ou vous êtes déprimée… On vous met sous antidépresseurs, anxiolytiques, somnifères. Et là, non! Il ne faut pas accepter! Si vous avez une thyroïdite de Hashimoto, le premier réflexe si vous continuez à être fatiguée, si vous êtes déprimée, etc… c’est de s’assurer que toutes vos hormones thyroïdiennes sont bien équilibrées et très souvent de vérifier aussi vos niveaux de cortisol sur 24 heures. 

Parce que théoriquement on est censé d’abord regarder le fonctionnement des surrénales avant de démarrer le traitement thyroïdien. Ce que ne font aucun médecin, bien que ça soit marqué sur la notice des médicaments thyroïdiens. Mais il n’est jamais trop tard pour bien faire si vous avez été mise dans cette situation là. Il faut aller courir chez un médecin qui sait donner de l’hydrocortisone et de la T3 dans cette situation. Et ces médecins-là, vous les trouverez encore une fois sur le site Les Secrets de Hashimoto. Regardez le lien dans la description. 

Vous allez avoir toutes les personnes qui adorent faire des purges des nettoyages des grosses chélations. Et si possible qui aiment faire des choses ou plus ils ont des effets négatifs importants, plus ils ont l’impression de bien curer, nettoyer! Non, ça aussi c’est une mauvaise idée… il faut, sur toutes ces démarches-là, être très très douce. On oublie les purges de ricin, par ingestion, on oublie les grosses chélations massives, comme ça sans avoir préparé l’organisme. Ce sont  des choses qui ne font que renforcer les problèmes.  

Vous avez tous les traitements qui sont donnés sans s’être préoccupé de la capacité du foie à les gérer derrière. Notamment en cas de foie gras. Enfin de tout un tas de situations qui font que le foie peut avoir des difficultés. Là c’est pareil, aucun traitement n’est à donner, sans s’être assurée de ce que j’appelai l’étape numéro 2 “efficacité digestive”. La capacité de l’intestin à évacuer les choses. Déjà, ne pas être constipée. La capacité du foie à faire toutes ces étapes de détox. Et à synthétiser toutes les substances qu’il a besoin de synthétiser. Tant que vous n’avez pas ça, ça ne sert à rien d’aller courir sur le traitement des infections. La base, c’est que ces étapes là, ce n’est pas qu’elles soient mauvaises, mais c’est qu’il faut les faire dans l’ordre du chemin que je vous décrivais tout à l’heure. Si vous faites les étapes dans le désordre, vous allez au devant de problèmes. 

Il y a des personnes qui restent en mode bloqué sur des régimes restrictifs. Que ce soit des régimes AIP, des régimes cétogènes, etc…  Oui, il faut très souvent, pour vos différentes pathologies, moduler votre alimentation. Mais de là à aller sur des éliminations strictes d’autant d’aliments…. C’est en général une très mauvaise idée. Et en général, en plus, je remarque que les personnes qui ont fait ça, ne se sont même pas préoccupées d’éliminer d’abord les infections. Et dans ce cas-là, dès qu’elles vont réintroduire des choses… de nouveau l’infection ! (elle n’a pas disparu toute seule…) Ce n’est pas un régime qui va la faire disparaître!  Et puis, en plus, du fait que vous avez fait ce régime restrictif, très souvent d’autres populations bactériennes, qui avant pouvaient contribuer aussi à être des régulateurs de cette infection ont pu disparaître! En faisant ce régime très restrictif vous avez parfois aggravé votre dysbiose sous-jacente. Et quand vous ré-introduisez l’aliment qui gave votre parasite… Et là… oh ça repart en mode plus plus! J’ai beaucoup de gens qui viennent me voir en disant : ”j’étais AIP. Et dès que j’ai ré-introduit ça a été une catastrophe!… Qu’est-ce que je dois faire?” Ce que vous devez faire, c’est reprendre le chemin depuis la première étape. Et de recommencer à refaire les choses dans l’ordre. Parce que vous n’avez pas le choix. Si vous faire un régime AIP, éventuellement tout à la fin, quand vous voulez aider à la restauration de votre paroie intestinale. S’il vous semble qu’effectivement, peut-être le gluten, ou peut-être plus trop de grains peut être irritant pour votre intestin… et je dis bien irritant pas déclencher de l’auto-immunité. Ce sont des débats. Les débats ne sont pas tranchés sur ce sujet-là. ça peut être éventuellement quelque chose à faire, mais de manière transitoire pour ne pas vous recréer une dysbiose. Mais encore une fois, pour moi, ce n’est pas la priorité. Il y a tellement d’autres solutions qui aident à restaurer la barrière intestinale que de faire un AIP… C’est dans la boîte à outils, mais ce n’est pas forcément la solution à favoriser.

J’ai dessiné des gousses d’ail! Oui, tout un tas de personnes vont essayer de traiter leur candidose ou de traiter leur SIBO en mangeant beaucoup beaucoup d’ail pilé. Pour avoir un maximum d’allicine. Souvent par économie, parce qu’elles n e veulent pas acheter du Allimed ou d’autres suppléments qui coûtent super cher et qui sont efficaces. Là, c’est pareil, c’est un peu comme les purges à l’huile de ricin! Il y a un moment où vos muqueuses, elles ne vont pas supporter. On ne peut pas faire ça sur de longues périodes. Après, il y a l’astuce de grand-mère dont j’avais déjà parlé… les gens qui se mettent une gousse scarifiée et directement dans l’anus, comme un suppositoire. D’ailleurs il existe aussi des traitements suppositoires à l’allicine qui peuvent éventuellement aussi être utilisés. Mais manger des tonnes de gousses d’ail pour essayer d’avoir un niveau thérapeutique d’allicine est en général très mal toléré par les intestins.

Chaque étape doit être optimisée en fonction des problèmes en aval. ça c’est une notion importante à comprendre. Si vous voulez par exemple traiter des carences et que vous avez tout un tas de problèmes digestifs derrière… C’est sûr que ça ne va pas être en vous gavant de suppléments que vous allez pouvoir le faire. Et même parfois, en vous gavant de suppléments, il y aura des excipients, il y aura des enrobages, des soucis ici et là, qui vont ne faire qu’aggraver vos troubles digestifs aval. Dans ce cas, il n’y a pas le choix. Par exemple, pour ce cas particulier, il faut passer par l’avoir la voie dermique ou la voie par injection. Il existe toujours des solutions mais il faut déjà avoir bien posé le problème. Et comprendre exactement qu’est-ce qui va bloquer dans notre situation spécifique. C’est pour ça que vous ne me voyez pas dans ce LIVE dire:  a/ prenez tel supplément. b/ tel supplément. 3/ faites tel régime. Je ne peux pas faire ça, parce que c’est fondamentalement différent d’une personne à l’autre. Il n’y a aucune démarche et qui suit cette méthodologie qui est la même d’une personne sur l’autre. Et à chaque fois, il faut se poser les bonnes questions dans votre cas particulier. Et  je pourrais développer pendant des heures et des heures sur ce sujet-là. Mais l’idée, c’est qu’il faut avoir une vision globale de vos problèmes le plus rapidement possible.

Et j’ai une petite slide de divertissement. Vous me direz comment on passe des ânes au coq comme ça, ça n’a rien à voir! C’est juste pour racoler! Oui oui effectivement! Mais il y a une raison à cette image maintenant. Figurez-vous que, quand vous êtes un bon bûcheron, vous passez votre temps à quoi ? Et bien, vous passez 90% de votre temps à affûter la scie! Avant de scier! Et pour la thyroïdite de Hashimoto c’est exactement la même chose! Il faut passer au moins 90% de votre temps à réfléchir aux problèmes, parfois à faire des petits tests pour être être sûre que ce que vous pensez être votre problème est bien votre problème… Et que, par exemple, en prenant en petite quantité de tel supplément ou en modifiant telle petite chose dans vos habitudes, vous obtenez bien des bénéfices. Comme ça, vous vous dites: ah oui! C’est bon! Là j’ai bien compris! Et après, une fois que vous avez compris ce qui pose problème, parfois il y a justement des solutions un peu marteau-pilon que vous pouvez utiliser pour le traiter une bonne fois pour toute.

Mais tant que vous n’avez pas réfléchi, vous ruer sur les suppléments, sur les solutions, sur les régimes… c’est voué à l’échec. Pour chaque étape il y a au moins une vingtaine à chaque fois de suppléments ou de solutions qui peuvent exister dans la caisse à outils. Il faut choisir en fonction de votre profil. Il y avait environ 12-15 étapes… je me souviens plus dans mon petit schéma… vous faites votre multiplication, vos calculs de puissance, pour voir le nombre de combinaisons possibles! Et vous voyez que si vous le faites en mode essai erreur, il vous faudra au moins une centaine de vies pour commencer à arriver à trouver des solutions…. Si vous n’êtes pas retombée en plus en sens inverse à faire de mauvais choix. C’est  indispensable d’affûter la scie!

On va passer à la suite. ac anti thyroperoxydase: comment identifier les causes et les traiter! Notamment justement quand ces causes sont un petit peu plus compliquées à trouver.

Question d’Audrey : “que pensez-vous de la gemmothérapie, notamment le figuier, pour aider l’hypochlorhydrie”. Audrey, écoutez, le figuier, moi je ne l’utilise pas énormément. Ce que j’ai vu dans la documentation, c’est qu’il est plutôt à servir en alternative à des IPP, pour les gens qui sont en hyperchlorhydrie. Regardez bien dans quel sens ça fonctionne! J’utilise la gemmothérapie mais sur d’autres problématiques. Regardez bien, parce que d’après mes lectures, (là pour le coup c’est pas mon expérience), il me semble que c’est plutôt en cas d’hyperchlorhydrie. Si vous êtes en hypochlorhydrie il y a aussi des solutions. Et si c’est de l’hyperchlorhydrie, la première démarche est déjà de regarder si vous avez Helicobacter Pylori.

Question de Christiane: “j’ai reçu mes résultats Viome”, comment identifier quelle infection j’ai oui?”  Je comprends que vous soyez un petit peu perdue. Viome c’est une société américaine qui fait des tests de microbiote. Qui vous fournit la liste exhaustive de tous les microbes actifs dans votre tube digestif. Et qui vous fournit des conseils alimentaires et des suggestions de suppléments en fonction de ce qu’ils ont trouvé dans le microbiote. Je vais faire plusieurs commentaires. Autant sur les suggestions alimentaires et les suggestions de nutriments vitamines minéraux, en général je suis 100% raccord avec ce qu’ils proposent. 

Et sur les probiotiques aussi en général, ils sont assez bien ciblés. Il y a des limites avec Viome, déjà c’est qu’il vous propose tout en même temps. En général, il vaut mieux réfléchir en fonction de ce qu’ils vous ont proposé comment organiser vos différentes phases de traitement. Mais ils font ça parce qu’aux US ils vendent des stickers ou tout est inclus dans le sticker. Vous avez juste à manger le sticker trois fois par jour. De toute façon en France, ces stickers-là ne sont pas disponibles. Il faut rechercher les suppléments individuellement. Et du coup autant en profiter pour faire les choses optimisées. En ayant des phases de traitement. 

Et  après, vous me demandez comment savoir où sont les microbes parce que sur l’interface vous ne voyez que leurs conseils. Les microbes, il faut aller dans le petit tableau où il y a marqué “more”. Et après, il faut aller chercher “download report” Et quand vous faites “download report”, là ça va vous sortir deux rapports : un rapport qui reprend les recommandations que vous avez directement sur l’interface. Et un autre rapport qui est justement la liste de vos microbes. Et là, je ne vous cache pas qu’il faut aller “éplucher” un à un, pour essayer de comprendre ce qui se passe! Faire le lien déjà entre ce que Viome vous propose et puis vos microbes. Et voir du coup dans ce qu’il vous propose, qu’est-ce qui contribue éventuellement à éliminer certains pathogènes connus qu’il faut éliminer. Parfois, ce qu’ils vont vous proposer, c’est ce que eux ont dans leur gamme de supplément. Ce n’est pas forcément l’optimum pour éliminer le pathogène en question. Après, l’exploitation prend du temps. Dans mes formations, ce sont des chapitres entiers de formation ou on apprend à disséquer ça et à maximiser le jus et l’information que l’on peut extraire de ce type d’analyses.

Question suivante. Toujours en lien comment on fait pour identifier les causes et choisir les bons traitements. Question de Nadège, toujours en lien avec justement les tests de microbiote. “Quel était le nom du site pour aller voir ce qu’il faut manger en fonction de telle ou telle infection?” Le site c’est datapunk. Je vous mets le lien là, il suffit de taper le nom d’un microbe dans la barre de recherche avec son nom latin, son nom scientifique pour arriver à retrouver une fiche. Et dans cette fiche, ils vont proposer les nutriments qui favorisent, les nutriments au contraire qui défavorisent le microbe en question. Là aussi je fais une petite mise en garde. Parce que sur ce site-là, c’est tenu par des naturopathes américains, c’est très intéressant, mais il n’y a par contre aucune classification en fonction du niveau de preuve des études scientifiques sur lesquelles tout cela s’appuie. Vous ne couperez pas, si vous voulez faire un travail propre en fonction de leurs propositions, à essayer à chaque fois de retrouver qu’elles pouvaient être la publication source. Et à regarder ce qu’il y a dedans. Parce que moi, en creusant parfois, j’ai aussi parfois vu 2 ou 3 erreurs et contre sens. Ils avaient typiquement lu que l’abstract de l’article et pas été regardé dans le détail. L’abstract était un petit peu confus par rapport au contenu, etc… C’est un site  bien pour pour démarrer, pour déjà se dégrossir la situation. Mais ne faites pas une confiance aveugle non plus. 

Ah oui, j’ai oublié… sur Viome tout à l’heure. Excusez-moi je repasse parce que ça c’était important. Pour celles qui ont pris le test de Viome, ne faites pas une confiance aveugle sur toutes les substances immunomodulatrices. Quand ils vous proposent justement l’échinacée, (l’astragale ça dépend de votre cas)… Beaucoup de substances que vont proposer leur algorithme à chaque fois que vous avez justement un microbe, stimule cette voie de l’immunité. Typiquement une candidose qui stimulerait le IL-17, ils vont vous renforcer la voie IL-17 pour vous aider à vaincre la candidose! Mais si vous avez de l’auto-immunité en parallèle, vous ne faites qu’exploser l’auto-immunité dans ce processus-là! Quand on a Hashimoto, on ne peut pas utiliser ces moyens-là. Enfin c’est juste qu’on prend des risques, on s’abîme à utiliser ces moyens-là. Il faut privilégier plutôt l’attaque via du régime, des antifongiques, des rotations.  Tout un tas d’autres actions sur l’hygiène de vie. Mais il ne faut pas essayer d’attaquer la candidose en renforçant votre immunité. Et Viome a tendance à proposer ça. Méfiance!

Question de Sarah. “Dans un précédent LIVE, vous avez parlé des risques associés aux antibiotiques. Pouvez-vous préciser?”  J’en ai déjà un peu parlé, mais je vais aller un petit peu plus dans le détail.  Déjà ce qu’il faut savoir, c’est qu’en France, on vous prescrit souvent du Flagyl, qui est un des pires antibiotiques pour le SIBO. Il ne sert à rien. Il sert juste à vous déclencher des problèmes supplémentaires.  Le meilleur antibiotique c’est la Rifaximine. En fonction de ce qu’il y a par ailleurs dans votre microbiote, il va parfois y avoir des réactions qui ne sont pas du tout celles souhaitées. Je vous mets aussi en garde, parce que sur le SIBO, vous allez trouver beaucoup de sources de mauvaises informations. Y compris qui ont l’air parfois d’être de bonnes sources. Vous avez par exemple un gastro-entérologue qui donne tout un cours avec des recommandations à des étudiants gastro-entérologues sur le SIBO. ça a l’air bien… vous verrez si vous voulez vous allez le voir tout de suite. Il a l’air de sourcer son truc. Mais quand on ouvre la publication qu’il liste et qu’on voit que le contenu de la publication. Ce n’est va pas du tout ce qui est raconté. Et puis parfois il vous dit: “Tel traitement marche très bien sur le SIBO”. On ouvre la publication et on se rend compte que, dans la publication, le test du SIBO utilisé n’est pas du tout fiable. Que les personnes à la fin de traitement SIBO ont beaucoup plus mal qu’au début ! Et ils osent prétendre que le traitement a efficacement guéri le SIBO ! Il faut se méfier. Sur le SIBO, il y a de tout et n’importe quoi. Vous avez un groupe “SIBO France”, où il y a aussi du à boire et à manger au niveau de la qualité d’information… Il y a une personne sur ce site qui pendant une année complète s’est prétendue être docteur… et qui n’est même pas médecin! L’arnaque est partout sur le SIBO. Soyez vigilante! Je le dis, je recommande aujourd’hui les solutions et les programmes d’Isabelle Dohan parce que j’ai été tellement échaudée avec mes clientes avant. De ce qui a été fait par certains médecins fonctionnels notamment. Et avec Isabelle Dohan, ce n’est pas du 100% d’efficacité mais quand c’est pas 100% on comprend pourquoi. Ce sont des choses où même mécaniquement, structurellement, des gens qui avaient eu des chirurgies… des choses qui font que leur tube digestif n’arrive pas à éliminer ce SIBO. Mais il y a des causes lourdes. Si vous n’êtes pas dans ces situations-là. Avec ce programme, vous allez réussir à le faire. Et moi je suis tout à fait transparente avec vous. J’ai un partenariat avec elle, je touche des commissions quand vous passez par mes liens affiliés pour acheter son programme. Mais je le propose parce qu’ il n’y a que ça qui marche de manière fiable. Je dis pas qu’ il n’y a pas d’autres thérapeutes qui soignent effectivement des SIBO, heureusement! Mais avec un bon niveau d’efficacité dans tous les cas possibles, y compris les cas les plus tordus… Je n’ai trouvé pour l’instant que ce programme-là. 

Et ce n’est pas faute d’avoir cherché ailleurs. Puisque vous le savez, moi je préfère toujours recommander des médecins. Je ne m’étais pas orientée a priori vers une naturopathe. Ce n’était pas ma démarche au départ. Mais j’en suis venue à faire ça, parce que je préfère  avoir une efficacité. C’est ma chose prioritaire dans ce que je vous propose. Et j’en suis venue à cette conclusion-là.

Question de Laurence: “il y a des liens qui existent entre Hashimoto et ménopause” Et oui, il y en a beaucoup! La littérature, il y en a beaucoup! On va en parler! “Et est-ce que Lévothyrox et le traitement hormonal substitutif sont compatibles?” Et après vous me posez aussi des questions sur l’impact du soja et des phytoestrogènes dans tout ça! On va un petit peu décortiquer. Ce sont des questions que je reçois par ailleurs d’autres personnes. Et je n’avais pas encore bien creusé le sujet avec vous. 

Déjà le lien Hashimoto & ménopause. Il est peut être à plusieurs niveaux, plusieurs axes. Il y a les personnes qui sont ce qu’on appelle en “dominance en oestrogènes” Elles ont trop peu de progestérone, et trop d’oestradiol. Souvent un petit peu de progestérone, ça arrive pour des femmes jeunes pour tout un tas de raisons. Mais ça peut aussi arriver à la ménopause, parce qu’un coup de malchance, il se trouve que vos niveaux d’oestradiol restent élevés et qu’à la ménopause seule la progestérone chute. Il n’y a pas de décroissance simultanée des différentes hormones. Et dans ce cas là, si en plus votre taux d’œstrogènes déjà de départ était assez élevé, et que vous avez en plus des problèmes de foie et de thyroïde qui viennent se greffer là-dessus… Il peut y avoir un problème de détox des oestrogènes dans le foie. Parce que les voies de détox des oestrogènes sont saturées. Et ça c’est un gros contributeur de l’auto-immunité. ça peut être un peu un cercle vicieux. Plus vous êtes en hypothyroïdie, moins votre foie fonctionne. Moins la détox fonctionne, plus vous êtes en auto-immunité, plus vous êtes en hypothyroïdie et ainsi de suite… Et c’est un engrenage possible. Mais ce n’est pas la chose la plus fréquente. 

Quand on est en ménopause, par contre, ce qui va être le plus fréquent, c’est que vous avez moins de progestérone. La progestérone, c’est une hormone anti-inflammatoire. Des situations précédentes, qui étaient un peu borderline mais vous arriviez à ne pas être trop en auto-immunité, tout d’un coup se mettent à être en feu, parce que vous n’avez plus assez progestérone qui à l’époque calmait tout ça.  ça c’est  le cas classique, ce qui fait qu’effectivement dans la littérature scientifique, on voit bien que la ménopause en elle-même est un événement qui est une cause majeure de déclenchement de Hashimoto. Il y a beaucoup de personnes qui déclenchent leur Hashimoto à la ménopause. Nous avons pu avoir une autre forme de cause. Là ce n’est pas lié à des ratios oestrogène/progestérone. Mais c’est lié purement à la fluctuation des niveaux d’œstrogènes. Parce qu’à la ménopause la décroissance ne se fait pas en douceur. Elle peut parfois se faire de façon complètement désordonnée et aléatoire. Il y a d’autres organes qui produisent des œstrogènes, comme par exemple les surrénales. Et les surrénales elles vont chercher à compenser. Elles vont chercher à compenser ce que vos oestrogènes, vos ovaires ne produisent plus. Pendant qu’elles sont à mouliner des oestrogènes, elles sont peut-être moins occupées à produire du cortisol. Je romance un peu le truc pour que vous puissiez mieux le comprendre. Dans la pratique, il faut regarder en détail ce qui se passe. Ce n’est pas parce qu’on produit beaucoup une hormone qu’on ne peut pas en produire une autre. Il y a souvent des causes sous-jacentes à l’intérieure qu’il faut aller regarder. Mais l’idée c’est ça! C’est de comprendre que la surrénale, elle devient détraquée à cause de cette fluctuation d’œstrogènes. Qu’elle cherche à compenser. Et dans ce cas-là, c’est encore d’autres axes de travail. Selon la nature du problème, on ne va pas du tout trouver les mêmes solutions. Sur ces sujets là, de compréhension des causes, je vous mets toute une biblio détaillée que je vais pas détailler dans ce LIVE-là. Parce que sinon, on y part pour trois heures. Mais si vous voulez creuser vous aurez au moins les publis scientifiques dans la biblio que vous pourrez télécharger mardi. 

Et je vais détailler quelques études notamment sur la question du soja. Est-ce que c’est ou non une solution? Déjà ce qu’il faut comprendre, c’est qu’on s’est beaucoup alerté sur le soja et la thyroïde. Mais quand on regarde les études maintenant les plus fiables et abouties qui ont été faites sur ça, notamment la première étude que je montre. C’est une méta étude  toute récente. On voit que ça n’a que peu d’impact sur la T3 et T4 et ça a un léger impact pour élever la TSH. Mais les chercheurs ne relient pas ça à une signification clinique claire.   ça élève “un peu artificiellement” la TSH. Mais “potentiellement” rien de grave. 

Et après, si on regarde le sujet “soja et inflammation”. On n’a pas d’études qui ont directement lié soja et Hashimoto. Mais vous savez Hashimoto est souvent reliée en dessous à des cytokines liées à l’auto-immunité. ça j’en ai déjà beaucoup parlé. Si on regarde les cellules immunitaires qui peuvent être influencées par le soja et on retrouve qu’à à petite dose, le soja contribue à moduler favorablement IL-6 et le TNF-alpha qui sont deux choses qu’en général on cherche à baisser. Avec Hashimoto, c’est rare qu’il soient trop bas. Mais encore une fois ça peut  dépendre des personnes.  Ce sont des choses qui se dosent assez bien en laboratoire. Ce n’est pas remboursé, mais vous pourriez regarder. En tout cas si IL-6 et vos Tnf-alpha sont très élevées,  prendre une petit dose avec le dosage qui est indiqué, restez bien inférieure à 100 mg par jour en isoflavone.  ça va être bénéfique. Par contre ça devient un effet nul voire négatif quand vous augmentez cette dose là. Et c’est la raison pour laquelle ça a été beaucoup décrié. Parce qu’il y avait beaucoup d’études qui étaient faites avant avec de fortes doses. Et dans ce cas là effectivement c’était mauvais.

Soja et ménopause. Là, je vous renvoie à une étude qui a été faite par l’AFSSA. En plus le rapport est en français. Et pour une fois c’est un rapport qui cherche à mettre au clair les choses et qui a comparé l’effet du traitement hormonal substitutif, celui que vous proposiez de éventuellement prendre. Vous vous demandez s’il fallait le prendre.  vs. l’apport des phytoestrogènes.  Éventuellement ceux qui peuvent être contenus dans le soja. Et là, ce que l’on voit c’est que sur le traitement hormonal substitutif effectivement aide bien pour les bouffées de chaleur et l’apparition de l’ostéoporose. Mais il est très dangereux sur le risque de cancer du sein.  C’est pour cette raison là qu’il ne vaut mieux pas l’utiliser. Et un impact nul sur la fonction cognitive. Par contre les phytoestrogènes ont une légère efficacité qui est plus ou moins nette selon les études. Mais qui est toujours plutôt dans le sens du positif. J’ai mis du vert clair. Surtout ce qui est positif c’est qu’il ne déclenche pas du tout de cancer du sein supplémentaire. Et même chez les Asiatiques (malheureusement je pense que la plupart d’entre nous d’entre vous qui m’écoutez, vous n’avez pas de profil asiatique), mais chez les Asiatiques il réduit le risque de cancer du sein. ça ne se retrouve pas dans d’autres populations. Mais en tout cas, quand on regarde les phytoestrogènes, au final ils sont verts partout. Prenez-en une petite quantité en plus éventuellement d’autres solutions qui là vont être adaptées pour votre cas particulier. 

Des batteries de solutions pour gérer la ménopause il y en a! Plein d’approches: gemmothérapie, phytothérapie, naturopathie, etc… chacun a des choses dans sa caisse à outils. Je vous invite à ne pas choisir par idéologie, en disant j’aime plutôt les naturopathes ou les gemmothérapeutes etc… Il vaut mieux regarder ce que fait exactement la substance et la rapprocher de ce que vous avez compris de ce qui est exactement votre problème! Et en fonction de ça, vous allez choisir votre solution. Il y a aussi de l’allopathie. Si vous pouvez, demandez à un médecin de vous prescrire de la progestérone en gel. Prenez sous cette forme, parce que du coup il n’y a pas de TiO2 dedans. Et si c’était un manque de progestérone, ça va vous faire du bien. En plus c’est remboursé par la SÉCU. J’en ai fini sur ce sujet ménopause, on pourrait en parler des heures, ça mériterait un LIVE en entier. J’espère avoir commencé à donner quelques éléments de réponse.

Et maintenant on va voir quand l’enquête se complique. Comment la mener? 

Question de Florence: “Pouvez-vous indiquer comment se débarrasser de Blastocystis?” Et oui, vous m’avez entendue parler du fait que moi, je m’en étais débarrassée que ça avait eu un effet positif dans mon cas. Mais dans le même LIVE, je vous avais aussi montré une étude faite en Egypte où on voyait que malheureusement, se débarrasser d’un Blastocystis pour cette population égyptienne, ça ne baissait que 4 % les a c anti thyroperoxydase. et puis à peu près pareil les IL17. Et 4% ça peut sembler ne pas être beaucoup ! Qu’est-ce qui se passe? On va expliquer un petit peu plus! 

Blastocystis, c’est une espèce, mais il y a plein de types de souches. De 1 à 10 d’ailleurs. Et en fonction du type de souche, il y a plusieurs choses différentes! Déjà ça ne va pas être les mêmes traitements qui vont être efficaces sur ces différentes souches. Le rôle que va jouer le Blastocystis dans votre microbiote ne va pas être le même. Il y a même certaines souches de type 4 où il a été montré qu’en cas de présence concomitante de E-Coli et Shigella le blastocystis joue un rôle de modérateur de E-Coli et de Shigella. Et il a un rôle très positif. Et il ne faudrait pas par exemple éliminer d’abord le blastocystis sans avoir éliminé le E-Coli et Shigella… Si tant est qu’éliminer soit la bonne stratégie dans ces cas-là! Parce que là, il y a  des débats. Est-ce que dans tous les cas, il vaut mieux le retirer? Est-ce qu’il faut le retirer quand il n’a visiblement aucun rôle positif? Est-ce qu’il faut le retirer, même quand il a un rôle positif? Je ne vais pas  trancher ce débat-là! J’ai fait mes choix pour moi-même, je vous laisse faire les vôtres en fonction de l’information disponible et avec votre médecin. 

Il y a aussi quelque chose d’important à comprendre, c’est que pour une souche donnée de blastocystis, le système immunitaire d’une personne à l’autre ne régit pas de la même manière. Ce ne sont parfois pas les mêmes cytokines qui vont s’élever et que l’on va retrouver en circulation. Et cela semble d’ailleurs beaucoup dépendre de l’ethnicité. C’est à dire que les Asiatiques, par exemple ne vont pas du tout réagir de la même manière à des souches de blastocystis qui sont endémiques là-bas, que cette même souche qui s’est importée chez nous et qui aurait contaminée des personnes qui ont une lignée européenne.

Du coup, il y a  beaucoup de paramètres.  Je vais vous mettre une tartine de bio mardi si vous êtes curieuse. Des choses que je trouve intéressantes. Et que je reprendrai en détail dans un LIVE que je vais planifier. 

Je vais bientôt arriver à la fin des LIVEs que j’avais déjà préplanifié.  Je vais replanifier 6 mois de LIVE. Et dedans il y aura un LIVE blastocystis. Je prendrais soin de vous montrer étape par étape, ce qu’on peut tirer comme conclusion ou uniquement souvent malheureusement comme hypothèse… Et malheureusement, quand on est dans des hypothèses, chacun fait un petit peu à tâtons. Il y a des moyens de tâtonner plus efficaces que d’autres et plus bêtes que d’autres. Il est évident que si vous êtes sur une situation où blastocystis risque d’avoir un rôle favorable, il faut bien se poser la question de ce à quoi il est favorable. Et si je l’élimine, quel est le risque?

Question d’Audrey. On est toujours dans la même veine de question. “Si j’ai une infection exotique” (j’avais parlé du Plasmodium…) comment je fais?  

Effectivement, quand on fait le test de Viome, on en détecte de plus en plus fréquemment. Maintenant, les gens prennent beaucoup l’avion, vont voyager à droite, à gauche et reviennent avec plein de choses dans leur microbiote. Même s’ils n’ont pas été malades, ce sont  des trucs exotiques qui du coup perturbent votre immunité sans que vous vous en rendiez compte.  

Là sur le cas de Plasmodium c’était un cas en tout cas un petit peu embarrassant pour moi. Parce que je le répète, je ne suis pas médecin! Je suis juste là pour fournir de l’information scientifique pour vous aiguiller à trouver après de bons médecins. Et à vous aider à faire pour vous-même de meilleurs choix. Plasmodium: il existe un traitement contre le palu qui est efficace. Mais il est évident que si vous allez voir un médecin lambda, vous lui dites j’ai le palu dans mon tube digestif, mais vous n’avez aucun symptôme. Pas de symptômes, on ne traite pas!  Après vous pouvez tenter d’aller voir des médecins fonctionnels, peut-être éventuellement le Dr. Cosserat puisqu’il traite un certain nombre d’infections à l’origine de Hashimoto. Mais est-ce qu’il va accepter là-dessus? Je n’en sais rien… Parce que ce sont  des traitements “lourds” Donner ça alors que vous n’avez aucun symptôme? Je comprends qu’un médecin, ça le refroidisse un petit peu. 

Vous pourriez être tentée du coup de vous tourner vers les médecines alternatives, notamment l’artemisia. C”est le traitement naturel le plus utilisé dans le monde. Mais là quelle est la difficulté que j’ai à vous pousser vers ça? C’est que sur le Plasmodium il devait y avoir une super bonne étude randomisée pour en prouver l’efficacité et l’innocuité. Elle devait être faite. Elle avait même été annoncée en grande pompe. Le papier est même disponible, vous pouvez le trouver sur PubMed. Mais il y a un gros disclaimer en haut de ce papier. Les auteurs de l’article n’ont pas encore, depuis maintenant trois ans, répondu à toutes les questions qu’ont posées les reviewers pour s’assurer de la qualité méthodologique de l’étude. Et on est comme ça sur une étude en suspens… dont on ne sait même pas si elle sera finie. Et moi, je suis pas dans les petits papiers de ces reviewers-là. Je ne sais pas quel problème réellement ils ont pointé du doigt. Et pourquoi cette étude est pour l’instant retoquée. On est dans cette situation d’incertitude. Maintenant ce n’est pas à moi de vous recommander de le prendre. Vous comprenez bien, ce sont des décisions que vous prenez pour vous-même. Et l’idéal ça serait de trouver un médecin qui accepte de jouer à ce jeu-là avec vous. Mais je n’en ai pas un dans la poche sur ce parasite en particulier, dont je suis sûre que, si je vous le conseille, il va effectivement accepter  Il y a un risque d’aller payer une consultation en médecine fonctionnelle pour finalement accoucher d’une souris. C’est typiquement dans ce type de problématique qu’on est très régulièrement. Quand on commence à atteindre ce niveau là de la démarche. Et pourtant c’est bien ça qu’il faut résoudre pour arriver au final à se débarrasser complètement des a c anti thyroperoxydase..

Une question de Dana good music:  “ah oui un LIVE sur les virus bactéries. j’ai peut-être raté un LIVE? Sur la périménopause ménopause”. Oui, je referai des LIVEs là dessus! Maintenant, il  faut se rendre compte qu’il y a une certaine complexité. Dans les formations, j’ai créé des tableurs Excel qui calculent et qui optimisent tout un tas de choses. Parce qu’il y a un moment où un cerveau humain ne peut plus tout gérer. Tous les paramètres…  Je vais parler de choses en LIVE, mais si vous êtes dans ces problématiques un peu compliquées, que vous voulez de l’aide et de l’appui… vous n’allez pas perdre votre argent et votre temps à aller dans les formations que je propose. Parce que le contenu est déjà prémâché pour pouvoir, en fonction de votre cas particulier, vous pondre le plus rapidement des solutions optimisées et les plus fiabilisées possibles. Et vous avez du coup aussi un visu sur ce qui est 100% fiable et qui est juste moitié fiable ou des hypothèses. Il y aura des LIVEs bien sûr. Mais encore une fois n’attendez pas les LIVEs, si vous en avez la possibilité. Je vais lancer la formation Vaincre la Fatigue de Hashimoto. Ou de rejoindre la prochaine formation Thyroïde et Troubles Digestifs. si vous avez de gros troubles digestifs, c’est là que vous allez avancer le plus vite. Et sur ménopause/périménopause. Oui ça sera le sujet d’un LIVE complet en fin d’année.

On va parler un petit peu de fertilité. Pour celles qui étaient déjà abonnées, vous avez toutes pu voir la Fiche Conseil que j’ai transmise la semaine dernière. Je peux encore la partager aux personnes qui sont là en direct en LIVE. Laissez-moi un commentaire dans le replay, dans le commentaire YouTube. Et je vous enverrai une fiche conseil qui va tout vous détailler sur la fertilité. On va en voir quelques petits extraits. L’hypofertilité, il faut comprendre que c’est un phénomène très bien répandu. Les fausses couches sont fréquentes. Il y a plus de 200.000 femmes chaque année en France qui ont des fausses couches. C’est de l’ordre de grandeur des avortements volontaires. Faut comprendre qu’on avorte chimiquement des femmes à leur insu, par tout ce mode de vie plein de perturbateurs endocriniens, de stress etc… qui sont les énormes contributeurs à ces niveaux élevés de fausses couches. Et qui ne font que croître. Avant, il y en avait beaucoup moins. C’est une guerre qui est faite à nos fœtus par ces modes de vie là complètement malsains. 

Et le risque de fausses couches est bien plus élevé quand vous avez des a c anti thyroperoxydase.. Là c’est une corrélation! On en parle juste après. Il y a un niveau de TSH et un niveau de T3 qui vont pouvoir optimiser votre fertilité. Le Dr. Cosserat enfonce le clou. Il faut être sur une TSH en visée à 1,5 et la T3L à au moins 5,2 pmol/L pour espérer avoir une fertilité optimale. 

Je vais vous parler un petit peu encore des anticorps anti-ENO1. On dit que l’auto-immunité de la thyroïde, les a c anti thyroperoxydase. sont corrélés aux fausses couches… ça c’est vrai mais ce n’est qu’une corrélation! Parce que la protéine qui est ciblée et qui est à la fois dans la thyroïde et aussi dans l’endomètre (dans tout ce qui est là pour accueillir le bébé ou favoriser la procréation) c’est la protéine ENO1. Et dans la thyroïdite de Hashimoto on a beaucoup d’anti-ENO1. Mais on ne va pas les doser en laboratoire. Et pourtant c’est cela qu’il faut doser pour évaluer votre niveau d’auto-immunité défavorable à la fertilité. Des chercheurs en Chine ont même fait l’expérience. Ils ont induit de l’auto-immunité de la thyroïde à des souris. Et après ils ont regardé quels étaient les niveaux d’anti-ENO1 et les niveaux de fausses couches qu’on atteignait en fonction des niveaux auto-immunité des souris. Et il y avait une très bonne corrélation de tous ces paramètres-là. 

Juste pour l’information scientifique. Il n’y aura pas eu beaucoup de slides très scientifiques ce soir, mais j’en mets deux à la fin. Là, vous avez une coupe de thyroïde. Je n’avais pas trouvé de photos de thyroïdite de Hashimoto où il y avait justement des anticorps anti-eno1 représentés. Mais là ce que vous voyez, tous les petits points bleus dans cette coupe de thyroïde, ce sont des indicateurs de où se trouvent les anticorps eno1. Et on voit qu’ils sont à l’intérieur des colloïdes. Ils ne sont pas du tout au même endroit que les a c anti thyroperoxydase.. Si on regarde une coupe où on a, au contraire, la marque des a c anti thyroperoxydase. qui est en bleu. Vous voyez, le bleu n’est pas du tout réparti au même endroit que les eno1. 

Ce sont des tests qui ne sont pas encore des tests de routine en labo, mais que vous pouvez très bien faire si vous passez par exemple chez Eurofins. Ils peuvent envoyer à l’international par exemple en Chine pour les doser. Si vous êtes confrontée à ces problématiques-là pourquoi ne pas le faire. Pour voir exactement où vous en êtes. Sachant qu’après le suivi de tout votre plan d’action pour l’auto-immunité, il vaut mieux le faire sur ENO1 et puis les différentes cytokines que vous aurez identifiées comme étant des causes. Pour avoir un plan d’action où vous voyez bien votre avancement au fur et à mesure. Il y a de nombreuses causes d’infertilité, indépendamment de l’auto-immunité. Il y en a plein d’autres que je n’ai pas listées et que vous allez retrouver dans la fiche fertilité, pour celles qui me la demanderont. Ces causes-là sont aussi des causes de Hashimoto. On a des causes qui d’une part créent de l’infertilité directement. Et d’autre part, la thyroïdite de Hashimoto créé de l’infertilité aussi en elle-même. Je vous propose de laisser un commentaire sous la vidéo si vous êtes intéressé pour avoir accès aux guides complet fertilité. Je vous enverrai un lien personnalisé. Et si vous n’êtes pas intéressée mais que vous êtes toujours là pour me soutenir! N’hésitez pas à liker la vidéo et à vous abonner si ce n’est pas déjà fait. Je vous donne rendez-vous la semaine prochaine. La semaine prochaine on va parler du top 10 des médecins 2023. Vous avez répondu à une enquête “médecins”. Je vais encore la refaire circuler la semaine prochaine pour les personnes qui n’y auraient pas encore répondu. Je vais vous dévoiler les résultats. Comme vous vous en doutez, l’enjeu n’est pas de mettre en compétition les médecins loin de là… mais de voir quel médecin va être utile en fonction de quelle problématique. Pour ne pas être dans de l’errance médicale. Et devoir faire le tour de 10 médecins avant d’en trouver un qui va enfin vous prescrire ce dont vous avez besoin. Je vous donne aussi accès au support de ce LIVE notamment avec beaucoup de biblio sur des sujets que j’ai pas développés mais où je sais que vous êtes très intéressée. Vous trouverez le lien mardi dans mon mail du mardi. Et je vous invite à poser toutes les questions que vous avez en répondant aux mails que je vous envoie. Ceci me permet de les planifier pour les prochains LIVEs. Merci à vous et à vendredi prochain [Musique].


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