Les personnes qui souffrent de maladies inflammatoires l’observent tous les jours : la peau est le miroir de la santé du corps. Hypothyroidie et problèmes de peau, on en parle ici, et on fait un tour d’horizon des façons naturelles pour mieux hydrater et nourrir cette peau désespérément sèche…
L’avez-vous constaté? Quand l’inflammation diminue, la peau est plus belle, doucee, et c’est souvent une altération de cette dernière qui indique la venue d’un pic inflammatoire… Au-delà de la maladie de Hashimoto, cet article concerne toutes les personnes atteintes de maladies auto-immunes ou dysimmunitaires, car il est rare qu’elles n’affectent pas votre peau, directement ou par ricochet.
Aujourd’hui, on parle spécifiquement des peaux sèches, qui tiraillent. Cet article vous permet de comprendre en finesse les besoins de votre peau pour mieux y répondre… avec simplicité, efficacité et sur la durée.
Ce tour d’horizon des peaux sèches dans un terrain inflammatoire est un article invité. Je l’ai rédigé en réponse à la sollicitation de Céline, scientifique indépendante, spécialiste de la thyroïdite de Hashimoto et fondatrice du blog sur lequel vous êtes à l’instant-même!
Qui suis-je pour vous en parler?
Je m’appelle Virginie Mauz, je suis atteinte de dermatite atopique depuis ma naissance. Amoureuse des plantes et du sauvage, je suis en voie de devenir herboriste praticienne certifiée par l’Ecole Lyonnaise des Plantes Médicinales. Je suis aussi praticienne de l’art du Kobido auquel je me suis formée auprès du Maître pendant 2 ans au Japon. Je le pratique dans une approche de bien-être et comme thérapie psycho-corporelle, notamment pour favoriser la libération émotionnelle et détecter (pratique diagnostique en médecine japonaise traditionnelle) et solutionner les petits ou gros dysfonctionnements qui vous affectent et se traduisent sur votre peau.
J’ai créé mon blog il y a un an pour vous accompagner à Faire Peau Neuve. Littéralement (rendre votre peau asymptomatique par des voies naturelles), et sur des plans plus holistiques. Mon objectif : vous aider, personnes atteintes de pathologies inflammatoires, à vous réapproprier et cultiver votre plus éclatante santé… sans vous reposer sans cesse sur les corticoïdes!
- Maladies inflammatoires et peau sensible
- Peau sèche, qui tiraille: pourquoi?
- Hypothyroidie et problèmes de peau « assoiffée »: que faire au naturel?
- L’hydratation interne
- L’Hydratation externe
- L’hydrothérapie : principes
- Conseils pour bien pratiquer l’hydrothérapie quand on souffre d’une hypothyroidie et problèmes de peau
- Bains osmotiques
- La pratique d’hydratation phare : les cures d’hydrolat par voie externe
- Hypothyroidie et problèmes de peau : quels hydrolats utiliser, et comment?
- Hydratation externe “chimique” par les agents humectants
- Mes conseils pour hydrater la peau “chimiquement” : zoom sur la glycérine végétale
- Petite recette “diy”
- Nourrir sa peau asséchée au naturel
- Crédits et sources sur hypothyroidie et problèmes de peau
Maladies inflammatoires et peau sensible
La peau est un organe particulier, qui est à la fois :
- une membrane de contact entre soi et le monde, truffée de récepteurs sensoriels en tous genres. Une vraie toile intelligente qui permet d’être en relation tactile avec le monde, en permanence (…sauf si l’on est nu en apesanteur mais c’est assez rare je crois). La peau est un organe clé du système nerveux ; d’ailleurs la peau et le cerveau sont, à l’origine, la même matière dans le développement embruyonnaire. Ainsi, la peau reflète ce qui se passe au niveau du système nerveux (douleur, neurotransmetteurs…)
- un organe frontière, de séparation, garant de l’intégrité d’un organisme particulier. La peau, en tant que barrière entre le soi et le « non soi », est un haut lieu, trop souvent sous-estimé, du système immunitaire. Elle joue un rôle de première barrière immunitaire, grâce à la barrière cutanée (6 couches, derme compris) d’une part, et à la flore cutanée qui joue un rôle de plus en plus étudié dans l’immunité globale d’autre part. De plus, sur un plan psychopathologique, la peau va être particulièrement réactive du fait de sa symbolique de frontière. Réactive à quoi? Et bien, à toutes sortes d’états et fluctuations mentales, émotionnelles et psychologiques liées à la structure d’attachement et à la représentation sociale du “moi”.
- un organe émonctoire, chargé d’évacuer les “extrants” du métabolisme et aussi les toxines (par la sueur). Un organe très sensible dès qu’une personne a un terrain inflammatoire, donc. Organe qui réagit particulièrement à l’inflammation chronique, comme en écho (on parle aussi, en langage médical, de comorbidité [11] à d’autres inflammations internes. Mentionnons par exemple la thyroïdite de Hashimoto, ou encore très classiquement le syndrôme de l’intestin irritable (SI) ou colopathie fonctionnelle. Organe miroir de l’inflammation, donc. Et organe qui peut être amené à prendre le relais ou venir au soutien des autres organes s’ il y a surcharge (rénale, intestinale).
Lorsqu’on souffre d’une maladie, ou même tout simplement de fatigue, cela se lit souvent sur la peau. On pourra avoir une variété de signes cliniques cutanés comme : cernes colorées, boutons en tous genres, sécheresse, boutons de fièvre, pâleur, jaunisse ou teint “cireux”).
Les maladies inflammatoires ne font pas exception à ce constat, et sont même particulièrement propices à un effet-miroir de la peau… Ainsi, plusieurs maladies inflammatoires ont un retentissement… de type inflammatoire sur la peau. Typiquement, citons les pathologies intestinales inflammatoires, avec porosité intestinale excessive qui sont à la source de symptômes comme l’eczéma, le psoriasis, l’acné inflammatoire, la maladie de Verneuil…
D’autres maladies inflammatoires vont avoir des effets sur la dégradation du tissu cutané. Comme la maladie de Hashimoto! Et générer ainsi un vieillissement cutané prématuré, un fonctionnement cellulaire sous-optimal (mauvaise rétention de l’eau, sous- ou sur-production de sébum…). Cela se traduira par une peau “vilaine”, granuleuse, irrégulière, desséchée ou parcheminée… et en terme de ressenti, par des tiraillements, des démangeaisons, une sensation de brûlure, une hypersensibilité au froid, au chaud, à l’eau, aux textiles, bref, à tout.
On ne peut pas explorer toutes les manifestations inflammatoires sur la peau en un article. Celui-ci est donc dédié aux peaux sèches. La “peau sèche” recouvre de fait deux problématiques qui sont souvent confondues (manque d’eau et manque de lipides), et du coup mal prises en charge. On fait le point.
Peau sèche, qui tiraille: pourquoi?
Peau assoiffée ou peau asséchée?
Vous vous reconnaissez ici?
Bien. Je vais vous aider à faire le clair pour comprendre de quoi votre peau a vraiment besoin. On va ici se concentrer sur la première colonne du tableau récapitulatif des besoins de la peau, c’est-à-dire la peau sèche, qui tiraille.
Et bien cet état ou ce ressenti de dessèchement peuvent en fait être lié à deux problématiques, qui peuvent se superposer, mais qui sont pourtant, physiologiquement, bien distinctes.
Il nous faut donc établir une distinction cruciale, qui fait quasiment tout le temps l’objet d’amalgames : HYDRATER et NOURRIR… et enfin retrouver une peau douce.
Petit guide d’auto-diagnostic :
- Une peau déshydratée va avoir des pores élargis, des rides ou ridules éphémères, sur le visage ou le corps. Elles viennent chez moi par exemple sur la face interne des avant-bras et ressemblent à des petites vergetures. Elles disparaissent une fois la peau réhydratée… par exemple en buvant une bonne tisane, on va le voir. Mais elles ne disparaissent pas à l’application d’un sérum, d’un baume, beurre (de karité ou autre) ou d’une huile, ou tout autre soin de type nourrissant! La peau déshydratée ne démange pas spécialement… …
- Une peau dénutrie va être floconneuse, très sèche de façon visible, faire des pellicules, être granuleuse. Elle est souvent prurigineuse (elle gratte).
Si votre peau correspond à la description symptomatique d’une peau déshydratée, cela veut dire qu’elle manque d’eau. Et oui, ça paraît bête à dire, mais on a souvent un réflexe nutritif à mauvais escient dans ces cas-là. Pas toujours à mauvais escient, on va le voir, mais souvent quand même.
Dans ce cas, ce qu’il faut faire en urgence, c’est apporter de l’eau à votre peau (et non du gras en première intention!)
On va voir en suite de l’article de nombreux types de soins hydratants pour permettre la meilleure hydratation de la peau, notamment en cas d’hypothyroidie.
Une peau hydratée convenablement sera moins sujette aux rougeurs, moins sensible aux agressions extérieures, retrouvera une bonne élasticité et ce, quel que soit votre type de peau à la base. Et c’est possible même quand on souffre d’un dérèglement de la thyroïde, lisez cet article pour faire le plein d’idées de soin pour le corps et pour le visage!
Petite explication pour tout comprendre
La partie de la peau qui contient un film hydrolipidique est la couche cornée, c’est-à-dire la couche superficielle de l’épiderme. Une peau normalement hydratée contient plus de 10% d’eau [1].
Tout l’enjeu pour avoir une peau bien hydratée est donc la rétention d’eau par la couche cornée. Cette rétention d’eau est permise par deux mécanismes principaux : d’une part, la présence d’agents hygroscopiques naturels dans les cornéocytes (cellules de la couche superficielle de l’épiderme). On les appelle les facteurs humectants naturels. D’autre part, le ciment intercellulaire (fait de lipides) qui forme une barrière hydrophobe, apte normalement à retenir l’eau dans les cellules [2].
On comprend bien la différence et la complémentarité des rôles entre l’eau et le “gras” dans une peau saine! Et on voit bien qu’il va falloir agir de façon ciblée, en ayant bien compris le problème de base.
Les questions à se poser, donc, grâce à l’infographie ci-dessus :
Je souffre de quoi? manque d’hydratation? manque de lipides? Que vais-je faire? Hydrater? Nourrir? Les deux?
La peau asséchée
Le besoin de lipides ou de “relipidants”
Si votre ressenti s’apparente à la description d’une peau asséchée, cela veut dire qu’elle manque de gras, avec une sous-production de sébum (triglycérides, acides gras, cires, cholestérol et squalène).
Dans ce cas, il va falloir apporter du gras à votre peau.
C’est simple, non? Oui, mais pas si binaire, en fait. Ce serait trop facile!
Quand la peau manque de lipides, elle se déshydrate
C’est de là que vient l’amalgame : “hydrate ta peau”, qui veut tout et rien dire dans le langage courant… Il faut noter qu’une peau qui manque de gras va aussi être typiquement déshydratée. Pourquoi? Et bien, si on enlève le film lipidique, l’eau peut tranquillement s’évaporer. Alors que si vous mettez une couche d’huile sur un verre d’eau, vous aurez beau réchauffer l’eau, elle ne s’évaporera pas! La dermatologue Dr. Magalie Bourrel-bouttaz en fait l’expérience face caméra, elle est une excellente connaisseuse de la dermatite atopique, et je vous recommande ses travaux de vulgarisation si vous débutez en matière d’eczéma atopique.
On récapitule : les peaux déshydratées devront :
1. Être hydratées, cf le BESOIN N°1
2. Être nourries si le manque de sébum explique la déshydratation : cf le BESOIN N°2 qui s’applique alors aussi, en parallèle.
Une peau chroniquement asséchée sera aussi souvent déshydratée, tandis qu’une peau déshydratée ne manque pas toujours de lipides: il peut y avoir une cause interne à ce manque d’eau : une hydratation insuffisante à l’échelle de l’organisme
Hypothyroidie et problèmes de peau « assoiffée »: que faire au naturel?
Si votre peau est déshydratée, son premier besoin, on l’a vu… est de recevoir de l’eau! Comment apporter simplement de l’eau à votre peau assoiffée?
Je vous propose 4 pistes simples, pour vous hydrater inside & out, de l’intérieur comme de l’extérieur, à adopter dans vos pratiques quotidiennes, sur le long terme!
L’hydratation interne
On va voir 2 pratiques à intégrer pour hydrater votre organisme de l’intérieur. Et trois pratiques à éviter.
Boire suffisamment
Votre corps, en temps d’activité normale et de chaleur habituelle, perd de 0,8 à 1 L d’eau par jour… dont plus de la moitié par transpiration [1]!
La meilleure façon d’avoir une peau bien hydratée est de boire de l’eau, suffisamment et régulièrement!
Ça semble un peu évident, mais malheureusement les fameux “1,5L / jour” sont mal consommés. En effet, dans nos vies trépidantes on a tendance à boire peu fréquemment et au moment des repas. En fait, il est recommandé de boire régulièrement, et de façon plus conséquente 30 minutes avant les repas. L’eau pourra être consommée au moment des repas mais de manière modérée et même, non systématique, selon le bol alimentaire. Le plateau repas type avec la bouteille d’eau gazeuse de 33 voire 50 mL n’est vraiment pas une bonne idée! L’eau pendant le repas sert juste à humecter le bol alimentaire si besoin (pas forcément si on mange une soupe liquide, du fromage frais, une tranche de pain frais, quelques oléagineux et des fruits en dessert…) et à réchauffer le bol alimentaire. La pratique japonaise (je vis au Japon 😉 ) de la petite tasse de thé (environ 100 mL) pendant le repas est donc très pertinente!
Journée idéal-typique au niveau des boissons, à adapter selon les besoins et réalités de chacun.e!
- 1 mug d’eau à température ambiante au réveil (250 mL)
- 1 petite tasse à thé de votre boisson chaude au moment du pdj (100 mL)
- 1 à 2 mug d’eau ou de tisane (250 – 500 mL) dans l’heure précédant votre repas de midi
- 1 petite tasse de thé de votre boisson à température ambiante ou tiède chaude au moment du repas de midi (100 mL)
- 1 à 2 mugs d’eau ou tisane dans l’heure précédant votre éventuelle collation d’après-midi (250 – 500 mL)
- 1 à 2 mugs d’eau ou tisane dans l’heure précédant votre repas du soir (250 – 500 mL)
- 1 petite tasse de thé de votre boisson à température ambiante ou tiède chaude au moment du repas du soir (100 mL)
- un petit verre d’eau au coucher si vous le tolérez sans réveil nocturne pénible (100 mL)
=1,3 à 2L d’eau par jour selon vos goûts, dont 1L à 1,7 L en-dehors des repas.
Avoir une alimentation riche en eau
Cette hydratation directe doit être complétée par une alimentation riche en fruits et légumes riches en eau, crus ou cuits vapeur, basse température (type wok) ou à l’étouffée pour éviter les déperditions en eau riche en vitamines et minéraux.
Petite liste de fruits et légumes hydratants, mais vous pouvez la compléter à l’envie par les fruits juteux que vous avez de saison proche de vous :
- poire, pêche, papaye dans les caraïbes, etc etc
et les légumes :
- endives, légumes à feuilles vertes foncées comme les épinards, chou kale, fanes de légumes en salade et plantes sauvages comestibles pour les connaisseurs…
Pensez aussi aux champignons, frais ou réhydratés par vos soins, ils apportent énormément de nutriments rares et oligo-éléments!
Et maintenant, les 3 pratiques à bannir pour bien s’hydrater.
Boire ses 1,5L d’eau… seulement pendant ses repas : une erreur classique
Le corps humain n’est pas capable de stocker de l’eau, contrairement aux aliments qu’il est capable de mettre en réserve (sous forme de glycogène dans le foie d’abord, puis / et de graisse après, permettant de jeûner longtemps).
Il ne faut en aucun cas restreindre sa consommation en eau, ni réserver l’eau pour le moment des repas. Au contraire, il faut boire entre les repas, et tout particulièrement dans l’heure qui les précède (idéalement 30 minutes avant). Voir paragraphe précédent pour plus de détails. Si vous consommez votre eau seulement pendant les repas, vous allez en fait perdre beaucoup de nutriments (en plus de diluer vos sucs gastriques), et vous déminéraliser en plus d’avoir des creux de déshydratation au cours de la journée.
Autre erreur : boire trop de boissons diurétiques
Je pense particulièrement au café et au thé vert, des super diurétique! S’ils sont consommés trop fréquemment & en trop grandes quantités, ils pourraient être déminéralisants.
Préférer les toniques amers comme le romarin, le cacao (fève broyée) en infusion. Et / ou des toniques comme le yerba maté. Pensez aussi aux plantes adaptogènes (à prendre en commerce équitable pour les plantes qui viennent de loin…) comme le maca, l’ashwagandha, ou le basilic sacré, le ginseng russe ou asiatique, etc…) Mélangez ces plantes avec d’autres de votre choix pour l’effet plaisir, sans déminéralisation.
Hypothyroidie et problèmes de peau, erreur plus subtile : ne boire que des infusions
En grande quantité, les plantes ont des propriétés. Ce qui veut dire qu’elles ont des vertus, mais aussi des effets possiblement toxiques au-delà de certains seuils et/ou au-delà d’une certaine durée de consommation.
La phytothérapie est une médecine douce très efficace, qui est une thérapie “informationnelle”, visant à rétablir les mécanismes naturels de guérison du corps. Ainsi, une fois l’équilibre rétabli, il convient de stopper l’information, pour ne pas se substituer ni, sur le long terme, affaiblir le corps.
Ici, on parle de mesures hygiéno-diététiques quotidiennes et pérennes. Ainsi, votre boisson préférée doit rester l’eau!
L’infusion, lorsqu’elle est consommée sans but thérapeutique particulier, doit donc rester dans une part raisonnable des liquides ingérés au cours de la journée (2 à 3 mugs maximum, soit 500 à 750 mL maximum).
Et maintenant, voyons comment s’hydrater par voie externe.
L’Hydratation externe
L’hydrothérapie : principes
Commençons par le moins intuitif : l’hydrothérapie. Par hydrothérapie, je pense au hammam, à la source thermale, au bain nordique… qui doivent, pour fonctionner comme sources d’hydratation, être pratiqués de façon éclairée.
C’est parti pour quelques éléments à avoir en tête pour apporter de l’eau en direct à sa peau!
La peau n’absorbe pas l’eau directement ; par contre, l’intervention d’un mélange corps gras/eau dispersée (on dit émulsionnée) rend possible cette opération par un phénomène proche de celui de la capillarité (effet de mouillage amélioré). L’hydratation d’une peau sèche pourra ainsi s’accomplir.[1]
Pierre Le Perchec
Les molécules de la beauté, de l’hygiène et de la protection, CNRS Editions/Nathan
Conseils pour bien pratiquer l’hydrothérapie quand on souffre d’une hypothyroidie et problèmes de peau
L’utilisation d’un savon surgras (saponifié à froid, sans parfum de synthèse, et avec le moins d’ingrédients stabilisateurs possibles) est tout à fait indiquée pour se laver, ce type de produit pourra en effet permettre une émulsion entre eau et peau.
Par ailleurs, l’hydrothérapie est aussi efficace par un effet de dilatation des pores, et l’air saturé d’humidité ou l’eau chaude va hydrater la peau en profondeur pendant le temps d’exposition. Tout simplement parce que les cellules sont exposées à une saturation maximale en eau, elles vont bien moins se dessécher qu’à l’accoutumée. En revanche, il peut y avoir une déperdition en eau de l’organisme au global du fait de la sudation accrue. Il convient donc de s’hydrater en buvant de l’eau, abondamment, avant et après le bain ou le hammam.
Enfin, l’application d’un émollient dans les 3 minutes qui suivent le bain va permettre de conserver les bons niveaux d’hydratation de la couche cornée. Attention de ne pas dépasser quelques minutes : avec l’ouverture des pores sur une peau qui manque de sébum, le bain pourrait être desséchant! tout l’inverse de ce que l’on cherchait!
Il s’agit donc de bien resceller la peau après la séance d’hydrothérapie!
Bains osmotiques
Enfin, il est utile de penser aux bains contenant des substances permettant des échanges ioniques avec la peau, avec un phénomène d’équilibrage en ions par diffusion ou capillarité. Ainsi, les bains d’argile ou de boue sont une excellente façon d’apporter à sa peau des composés rares, en plus d’un bon niveau d’hydratation. Il en existe de toutes sortes, par exemple au Japon il est très courant de profiter des boues ou concrétions naturelles des eaux volcaniques différentes selon chaque source, pour profiter de ces fameux échanges osmotiques.
En France, on peut acheter à des prix raisonnables de l’argile en poudre ou concassée grossièrement pour faire des bains.
Encore plus simplement, on peut venir apporter des substances adoucissantes au bain, dont on favorisera la pénétration de l’épiderme en ajoutant un peu d’argile aussi (pour l’effet osmotique).
J’utilise pour ma part les flocons d’avoine, grossièrement concassés et insérés dans une chaussette. Ils sont très riches en fer, calcium, phosphore, magnésium et potassium.
La pratique d’hydratation phare : les cures d’hydrolat par voie externe
Enfin, ma pratique “must” en tant que patiente souffrant d’eczéma, c’est les cures d’hydrolats.
Si vous ne deviez retenir qu’une chose de cet article (ce serait dommage mais bon 😉 ) c’est que les hydrolats sont les meilleurs alliés de votre peau sèche et sensible! Il faut connaître lesquels. Alors, on peut hydrater et agir sur le resserrement cellulaire (au niveau du ciment cellulaire) en même temps, sans rencontrer LE problème typique de l’usage répété d’émollients : une peau qui devient paresseuse et se met à produire de moins en moins de sébum (voir la partie dédiée à comment bien nourrir sa peau).
Docteur en médecine et dermatologue spécialiste, le Dr Stefanie Williams évoque la paresse cutanée de fait d’un sur-usage de cosmétiques “nourrissantes” :
« Surcharger la peau avec des textures trop riches, lourdes et occlusives [qui se forment comme un film sur la peau] peut obstruer les pores et ralentir le renouvellement vital et naturel de la surface de la peau. » Les signes révélateurs du syndrome de la peau paresseuse comprennent les tiraillements, la sécheresse, la matité, la congestion et la peau réactive et sujette aux éruptions cutanées, tous symptomatiques d’un renouvellement cellulaire lent (lorsque les vieilles cellules persistent, empêchant de nouvelles cellules brillantes d’apparaître)”[3]
Dr Stefanie Williams
Hypothyroidie et problèmes de peau : quels hydrolats utiliser, et comment?
Mes deux hydrolats must sont donc celui de rose et celui de géranium rosat, qui viennent apporter une eau aromatique (eau distillée, donc eau très pure et chargée en essence, mais à des concentrations moindres que les huiles essentielles et extrêmement bien tolérées par tous les types de peau) à la peau… et un effet astringent.
Dans mon top 3 hydrolats figure aussi en première place l’hydrolat de camomille romaine. Allez découvrir les propriétés salvatrices de ces hydrolats!
Comment appliquer les hydrolats?
En compresse, 15 minutes par jour, après la douche ou le bain (les pores sont dilatés avec la chaleur et donc meilleure pénétration).
Quel hydrolat choisir? Tous les hydrolats selon votre préférence et les propriétés complémentaires qu’ils apportent. Les hydrolats astringents, on l’a vu, sont particulièrement efficaces car ils resserrent les tissus et vont donc permettre une capture de l’eau. Géranium rosat ou bourbon.
Les hydrolats les plus efficaces, d’expérience, pour le visage sont l’hydrolat de camomille romaine, de rose, d’hélichryse italienne et de bleuet. Je vous conseille de tous les avoir, de les tester sur vous, à différents moments, pour établir votre propre liste de favoris.
Hydratation externe “chimique” par les agents humectants
L’idée est d’apporter à la peau des agents de rétention d’eau, ou agents humectants.
“Les crèmes rétentrices d’eau à base d’émulsions, de liposomes et de polymères hydrorégulateurs contiennent souvent du glycérol et d’autres polyols dont certains glucosides. Elles ont contribué efficacement au développement des compositions cosmétiques dans ce domaine” [1]
Pierre Le Perchec
Les molécules de la beauté, de l’hygiène et de la protection, CNRS Editions/Nathan
L’idée est de venir, chimiquement, copier les mécanismes naturels et spontanés de la peau saine, dont la couche cornée contient de “agents humectants” naturels (natural moisturizing factors). Ces agents humectants font de la couche cornée, qui est une matière morte (au terme de leur migration vers la couche supérieure de la peau, les kératinocytes deviennent des cornéocytes, cellules “inertes”)… mais chimiquement très active… avec de nombreuses réactions enzymatiques permises par ces fameux agents humectants! Si ceux-ci sont insuffisants, la peau se déshydrate, devient sèche, démange, se desquame etc [4].
L’enjeu de l’hydratation va donc être d’imiter les agents humectants naturels de la peau, pour atteindre le bon niveau d’hydratation permettant un fonctionnement et un rythme de renouvellement cellulaire normal et sain.
Pour hydrater la peau, on va donc chercher à lui apporter cette eau grâce aux propriétés chimiques de certaines substances dites humectantes.
Quelles sont-elles?
Les principaux humectants utilisés en cosmétique sont : le glycérol, la glycérine, l’urée, l’acide lactique, les AHA, l’acide hyaluronique [5]. Attention à ce dernier : il est contre-indiqué pour les personnes souffrant de thyroïdite de Hashimoto!
Mes conseils pour hydrater la peau “chimiquement” : zoom sur la glycérine végétale
A noter que j’emploie le mot chimique non pas par opposition au terme “naturel”, mais bien au sens premier : celui de réactions de transformation de la matière.
Pour ma part, dans le cadre des traitements Kobido que je prodigue, j’utilise de la glycérine végétale pure, qui a d’excellentes propriétés humectantes. Elle est capable de capturer son poids en eau.
La Compagnie des Sens, qui a des recommandations bien documentées par une équipe scientifique, explique le fonctionnement de la glycérine végétale et l’importance d’un bon dosage :
“Pour une utilisation en cosmétique, la glycérine végétale se doit d’être ajoutée et dosée entre 2 à 8 % dans une phase aqueuse. Au-delà de ce pourcentage, l’effet humectant de la glycérine s’inverse. Elle attire toute l’humidité qu’elle trouve, même celle présente dans la peau et les cheveux et peut alors au contraire les dessécher. De plus, la glycérine présente un réel intérêt si l’air ambiant est humide, elle va ainsi capter l’humidité pour la positionner sur la peau et les cheveux par exemple. Dans le cas inverse, si l’air ambiant est sec, la glycérine risque d’assécher votre peau ou vos cheveux en absorbant l’eau qu’elle trouve dans ces derniers.”
Donc pour hydrater sa peau et ne pas avoir l’effet inverse, on va utiliser un produit de qualité qui contient de la glycérine végétale, ou le confectionner soi-même (il est facile de trouver des glycérines végétales de bonne qualité), en dosant à moins de 8%.
Petite recette “diy”
Concrètement, on peut utiliser un verre doseur, et réaliser son flacon hydrolat / glycérine soi-même.
Recette de base :
- 95 mL hydrolat au choix (voir paragraphe ci-dessus sur les hydrolats)
- 5 mL glycérine végétale
A partir de cette base, on peut aussi ajouter d’autres ingrédients sur le volume de l’hydrolat : de l’aloe vera pur, qui peut faire une émulsion avec une huile végétale de son choix, quelques gouttes d’huile essentielle, pour le plaisir ou pour ses propriétés thérapeutiques (mais je ne vais pas détailler ici, ce n’est pas l’objet!)
Recette augmentée que j’utilise pour moi et dans mes soins, pour refermer les pores en fin de soin ou après une douche / bain :
- 75 mL d’hydrolat de géranium rosat
- 5 mL de glycérine végétale
- 10 mL de gel d’aloe vera
- 4,5 mL d’huile de chanvre (CBD)
- 4,5 mL d’huile de rose musquée
- 5 gouttes d’huile essentielle de lavande fine (ou de camomille romaine)
- 5 gouttes d’huile essentielle de tea tree (ou de niaouli)
= une lotion-émulsion hydratante de soin quotidien hydratante / nourrissante / étanchéifiante. Parfait pour les peaux atopiques et déshydratées!!
Nourrir sa peau asséchée au naturel
Cette partie conclut cet article, et est bien plus simple… du moins en théorie!
Une peau sèche, qui manque donc de gras (revoir si besoin la petite infographie de la peau sèche en début d’article), devra être… nourrie! Le fim lipidique de la peau est un élément protecteur indispensable pour retourner à un état de peau normale. Un bon film lipidique est la condition sine qua non pour une peau résiliente, moins sensible ou dépendante (accro) aux soins en tous genres, masques, crèmes de nuit, de jour, de fête, de ville, etc, parce qu’elle saura retrouver un équilibre et retenir l’eau toute seule.
Là encore, deux façons de nourrir sa peau : inside & out. En interne, et en externe.
La meilleure façon, là encore, c’est la voie interne.
Nourrir sa peau de l’intérieur
L’importance de l’apport en acides gras poly insaturés dits “essentiels”
Pour assurer les capacités de la peau à produire du sébum, il faut en premier lieu que votre organisme dispose des ressources nécessaires pour synthétiser cette substance.
La meilleure façon de lui apporter ces ressources, c’est de consommer à tous les repas des sources d’acides gras de qualité, et notamment les fameux oméga 3 et 6, ensemble, et dans des proportions bien définies.
On sait aujourd’hui le rôle majeur que jouent ces acides gras polyinsaturés dits essentiels, car le corps humain, qui en a besoin pour fonctionner de façon optimale (et notamment les membranes, et la peau!) – n’est pas capable de les synthétiser.
Isolément, leur rôle n’a pas pu être mis en exergue de façon univoque et claire par la science. En revanche, en “combo” dans un certain ratio (ω-3 : ω-6 de 1:1 à 1:5), ils montrent le meilleur potentiel pour diminuer les processus inflammatoires cutanés [6]. De même, il a été démontré de longue date que leur carence, par exemple dans des régimes alimentaires limitant strictement l’apport de matières grasses, l’augmentation de symptômes de dysfonctionnement cutané : démangeaisons, desquamation, perte hydrique etc. [7]
La structure de la peau dépend directement de l’apport en acides gras essentiels, qu’on se le dise une bonne fois pour toutes. Aucun régime ne devrait “faire la peau” aux bons gras, acide linolénique et acide alpha-linoléique.
Ratio oméga 3 / oméga 6 : on vous explique tout !
Parlons un peu des bons ratios.
En Occident en général, on consomme en moyenne 15 fois plus d’omégas 6 que d’omégas 3. Or on a vu que c’est leur juste association qui apporte aux membranes cellulaires et à la peau ce dont elles ont besoin pour fonctionner correctement en “autonomie” (on ne parle même pas de soins nourrissants externes, là!) Le bon ratio, répétons-le, est un ratio d’équivalence et jusqu’à, “seulement” 5 fois plus d’oméga 6.
Donc le premier réflexe est de vérifier et compléter son apport en oméga 3!
Où les trouver? Tour d’horizon des huiles végétales recommandées
Comme je pratique la phytothérapie, je vais mentionner exclusivement des végétaux qui contiennent des quantités intéressantes d’omega 3.
L’huile de périlla (shiso, plante japonaise) est la star.
“La périlla (Perilla frutescens) ou shiso est une plante herbacée de la famille des lamiacées, tout comme la menthe, le thym, le romarin ou le basilic. D’ailleurs au Japon, en Chine et en Corée, on nomme cette plante le basilic japonais. Elle est ainsi employée comme herbe aromatique et donc comme condiment depuis des siècles dans la cuisine asiatique et se retrouve dans diverses préparations. L’huile, extraite des graines de la variété japonica, ne subit aucun raffinage et est produite uniquement par pression à froid et ensuite filtrée, sans utilisation de solvant ni additif. Les différentes vertus de l’huile de périlla sont dues à son exceptionnelle richesse en ALA puisqu’elle en contient approximativement 65 %.
Sa teneur en acide linoléique (AL – l’acide gras précurseur des oméga-6) est de 14 %, soit un rapport oméga-6/oméga-3 optimal de 0,2 seulement.”[8]
Puis viennent l’huile de chia, de lin, de cameline, de noix, et enfin de colza – mais exclusivement biologique et issus de procédés d’extraction “artisanaux” – sinon, l’huile de colza industrielle contient des acides gras trans problématiques.
Pour les oméga 6, il est probable que votre alimentation en contient déjà assez.
“Les aliments riches en oméga-6, tels que tournesol, soja et maïs, ont été privilégiés pendant des dizaines d’années. De ce fait, les viandes, les œufs et les produits laitiers que nous mangeons contiennent beaucoup d’oméga-6”. Je ne mentionnerai donc pas plus d’aliments riches en omega 6, le focus doit porter sur les omega 3 principalement (sauf exceptions liées à votre régime alimentaire spécifique et non conforme à la “moyenne”…) [9]
Hpothyroidie et problèmes de peau : nourrir sa peau par voie externe
Emollients et agents occlusifs
Là, en cosmétique, on va utiliser deux grandes familles de substances, avec des fonctions variées [10 et 5]
- “Les émollients, qui ramollissent la couche cornée et comblent les espaces entre les cornéocytes pour réparer et imperméabiliser l’épiderme (acide linoléique, huiles végétales, céramides).
- Les ingrédients occlusifs empêchent l’évaporation de l’eau en formant un film à la surface de la peau (paraffine, huiles minérales, silicones). Ces substances protègent la peau de l’extérieur et limitent la perte en eau mais elles n’améliorent pas la qualité”
Je ne recommande pas l’usage d’ingrédients occlusifs, autre que ponctuellement, en cas de force majeure (la plus commune étant la vaseline). En effet, quand on souffre d’hypothyroidie et problèmes de peau, on ne veut pas entraver le rôle d’émonctoire de la peau avec des agents occlusifs!
Les émollients sont intéressants, notamment dans leur rôle d’imperméabilisation, qui prévient la perte hydrique.
Parmi les huiles végétales qui font partie de mon top 10 personnel en tant que soin nourrissant tout terrain (exemples d’usages : démaquillant, anti-âge, anti-ride, réparateur après-soleil, etc…), je cite : chanvre simple, chanvre CBD, olive, amande douce, rose musquée, avocat, jojoba, argan, coco (éviter en cas de peau inflammatoire), nigelle (pas pure, à couper avec une autre huile). J’en cite 10 et la liste serait très longue. Pour les huiles végétales, mon conseil est vraiment d’en tester plusieurs pour voir laquelle vous réussit le mieux, et ne pas hésiter à changer en fonction de la saison, de l’humeur, etc!
Cependant, d’expérience, l’usage routinier matin et soir des émollients pose un problème sur la durée, pour les peaux sujettes à xérose chronique (sécheresse).
La peau peut en effet devenir accro à l’émollient, et arrêter sa production naturelle de sébum, qui était déjà en berne, on l’a vu dans la partie dédiée à l’hydratation.
Le jeûne de peau (ou “skin fasting”) pour stimuler la production de sébum autonome de votre peau
Pour résoudre ce problème, la pratique du jeûne de peau (que je pratique assidûment et avec un succès croissant) est vraiment intéressante. Et les hydrolats astringents sont de véritables alliés pour cette pratique!
Il s’agit, comme un jeûne alimentaire, de diminuer l’apport en émollient. Soit de façon intermittente (ne plus nourrir que le soir par exemple), puis un soir sur deux, etc… soit de façon ponctuelle (un jour par semaine, puis 2, puis 3, etc) sans émollient ni aucune matière grasse. Ou encore un jeûne prolongé, qui peut être idéalement poussé sur tout un cycle complet de renouvellement cellulaire de la peau (21 jours environ).
Pratiqué depuis 2 ans environ, je peux vous dire que je ne vis plus sous perfusion d’émollient, avec l’inconfort généré par la vie sous une pellicule grasse, et les imperfections qu’engendrent aussi cette pratique quand elle est trop importante, trop routinière.
Je vous conjure de l’essayer… même si le cap psychologique est souvent très difficile à passer. Vous allez voir, avec l’entraînement, avec la durée, votre peau va se remettre à produire du sébum.
Pour moi, c’est une des clés de guérison durable (qu’on accompagnera par toutes les pratiques d’hydratation et de nutrition interne expliquées plus haut dans l’article) de notre peau chroniquement sèche!
A bientôt!
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Virginie, wHoUman.com
Crédits et sources sur hypothyroidie et problèmes de peau
[1] Pierre Le Perchec Les molécules de la beauté, de l’hygiène et de la protection, CNRS Editions/Nathan
[2] Skin hydration: a review on its molecular mechanisms – Sylvie Verdier-Sévrain MD,Frédéric Bonté PhD– First published: 22 May 2007- https://doi.org/10.1111/j.1473-2165.2007.00300.x
|3] Interview Dr Stefanie Williams, dermatologiste – https://www.elle.com/uk/beauty/skin/longform/a40724/lazy-skin-moisturiser/
[4] Lodén M. The increase in skin hydration after application of emollients with different amounts of lipids. Acta Dermato-venereologica. 1992 Sep;72(5):327-330. DOI: 101080/000155572327330. PMID: 1361276.
[5] LES SECRETS D’UNE PEAU BIEN HYDRATÉE – https://www.omum.fr/blog/clean-beauty/les-secrets-dune-peau-bien-hydratee/
[6] Balić A, Vlašić D, Žužul K, Marinović B, Bukvić Mokos Z. Omega-3 Versus Omega-6 Polyunsaturated Fatty Acids in the Prevention and Treatment of Inflammatory Skin Diseases. International Journal of Molecular Sciences. 2020; 21(3):741. https://doi.org/10.3390/ijms21030741
[7] George O. Burr, Mildred M. Burr, – ON THE NATURE AND RÔLE OF THE FATTY ACIDS ESSENTIAL IN NUTRITION, Journal of Biological Chemistry, Volume 86, Issue 2, 1930, Pages 587-621, ISSN 0021-9258, https://doi.org/10.1016/S0021-9258(20)78929-5 – https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0021925820789295)
[8] Bio-Linéaire NUMERO : N°65 -Mai Juin 2016 – Les principales sources d’oméga-3 végétaux – https://www.biolineaires.com/les-principales-sources-domega-3-vegetaux/
[9] Vidal – Complément alimentaire : Oméga-6 – https://www.vidal.fr/parapharmacie/complements-alimentaires/omega-6-acide-gamma-linolenique-acide-linoleique.
[10] Understanding the Role of Natural Moisturizing Factor in Skin Hydration – By Joseph Fowler, MD, FAAD[11] : Dermatite atopique : quel est le poids des comorbidités ? – https://www.dermatologie-pratique.com/journal/article/008883-dermatite-atopique-quel-est-poids-comorbidites
[11] Dermatite atopique : quel est le poids des comorbidités ? – M. DEKER, Paris – CONGRÈS – Publié le 13 mai 2020 – Dermatologie pratique
Voici un article très complet !
J’aime beaucoup la petite recette DIY que je testerai certainement.
Je fais correctement au niveau hydratation interne, mais cela fait un bon bout de temps que je m’oublie côté hydratation externe. À rectifier pour pouvoir préserver la santé de ma peau. Merci pour toutes ces informations.
Merci pour l’invitation sur ton blog Céline! J’ai été ravie particulièrement car je suis frappée de voir à quel oint il y a des réalités similaires pour toutes les personnes atteintes de maladies inflammatoires chroniques! A bientôt! 😉
un même problème de civilisation, différentes manifestations dans les corps vivants…
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